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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:56
L'Imâm An-Nawawî

Son nom et sa généalogie

Il s'agit du noble savant, l'Imâm, le Sheikh de l'Islam, l'appeleur à Dieu, l'Argument, un des piliers de l'Ecole Juridique Shaféite, Sayyidî Muhyiddîn, Abû Zakariyyâ, Yahyâ Ibn Sharaf Ibn Marrî Ibn Hasan Ibn Husayn Ibn Hizâm Ibn Muhammad Ibn Jumu`ah An-Nawawî, que Dieu l'agrée.
Son enfance

Il naquit en 631 A.H. dans le village de Nawâ — un village affilié à Damas en Syrie. Il apprit le Coran dans son enfance et se forma dans diverses sciences islamiques comme le Hadîth, la Langue Arabe et le Fiqh.
Doté d'une excellente mémoire, l'Imâm An-Nawawî se dépensait dans l'apprentissage des sciences religieuses et assistait quotidiennement à près de douze cours traitant de diverses branches des sciences islamiques.
Les signes de l'excellence et la piété apparurent en lui dès son enfance. Son père raconte que la veille du 27e jour de Ramadan en l'an 638 A.H., le jeûne An-Nawawî, alors âgé de sept ans, dormait auprès de lui. Il se réveilla et s'exclama : « mon père ! quelle est cette lumière qui emplit la maison ?! ». Son père dit : « Nous nous sommes réveillés et ne vîmes aucune lumière. Nous avons alors su qu'il s'agissait de Laylat Al-Qadr (La Nuit du Destin) ».
Sheikh Yâsîn Ibn Yûsuf Al-Marrâkishî raconte : "J'ai vu le Sheikh [i.e. An-Nawawî] à Nawâ alors qu'il n'avait que dix ans.
Les enfants essayaient de le forcer à jouer avec eux, mais il fuyait en récitant le Coran et pleurait de leur comportement. Son amour s'installa alors dans mon cœur. Son père le fit travailler dans une petite boutique, mais les ventes et les achats ne le distrayaient guère de la récitation du Coran. Je partis voir celui qui lui enseignait le Coran et lui recommandai de lui porter des soins particuliers. Je lui dis : « Il est à espérer que ce garçon devienne le plus savant des gens de son temps et le plus versé dans l'ascétisme parmi eux, et il est à espérer que les gens bénéficient de son savoir ». « Tu prédis l'avenir ?! » m'a-t-il répondu. « Non, dis-je, mais Dieu m'a fait dire cela ».". L'enseignant de Sheikh An-Nawawî rapporta cela à son père qui lui accorda beaucoup de soins, si bien que l'Imâm An-Nawawî termina l'apprentissage du Coran vers sa puberté.

Ses Sheikhs

Nous ne dresserons pas ici une liste exhaustive des Sheikhs et professeurs de l'Imâm An-Nawawî, tant ils sont nombreux. Nous citerons pour les diverses disciplines islamiques les principaux enseignants qui formèrent l'Imâm An-Nawawî.
1- En Fiqh (jurisprudence islamique) :
Son premier Sheikh en Fiqh fut l'ascète, le juriste shaféite, Abû Ibrâhîm Ishâq Ibn Ahmad Ibn Othmân Al-Maghribî Al-Maqdisî. Puis il s'initia auprès de son Sheikh, l'Imâm, le dévot, le Mufti de Damas à l'époque, Abû Muhammad Abd Ar-Rahmân Ibn Nûh Ibn Muhammad Ibn Ibrâhîm Ibn Mûsâ Al-Maqdisî Ad-Dimashqî. Ensuite, il eut comme professeur, l'Imâm, le Mufti, Abû Hafs `Omar Ibn As`ad Ibn Ghâlib Al-Irbîlî. Citons également parmi ses Sheikhs en Fiqh, l'Imâm Abû Al-Hasan Ibn Al-Hasan Al-Irbîlî Al-Halabî Ad-Dimashqî.
2- Dans la voie du Tasawwuf (At-Tarîq) :
L'Imâm As-Sakhâwî dit : "As-Subkî a dit dans At-Tabaqât Al-Kubrâ que son Sheikh dans la voie est Sheikh Yâsîn Al-Marrâkishî. En témoig
ne la parole d'Adh-Dhahabî que nous avons déjà mentionnée : Sheikh An-Nawawî partait le voir, s'éduqait en sa compagnie et lui rendait visite. Il espérait sa bénédiction et le consultait dans ses affaires."
3- Dans les lectionnaires coraniques (Al-Qirâ'ât) :
Al-Lakhmî affirma que l'Imâm An-Nawawî connaissait le Coran avec les sept lectionnaires. Toutefois, il n'a pas mentionné ses enseignants dans cette discipline. Il se peut qu'il les ait appris auprès de son Sheikh, l'Imâm Abû Shâmah — qui dirigea Dar Al-Hadîth Al-Ashrafiyyah à Damas avant l'Imâm An-Nawawî [1].
4- En Hadîth :
Il étudia Sahîh Muslim et la majeure partie de Sahîh Al-Bukhârî auprès de son Sheikh, Abû Ishâq Ibrâhîm Ibn `Îsâ Al-Murâdî Al-Andalusî Ash-Shâfi`î.
Il étudia Al-Kamâl fî Asmâ' Ar-Rijâl [2] auprès du mémorisateur du Hadîth, Sheikh Az-Zayn Abû Al-Baqâ' Khâlid Ibn Yûsuf Ibn Sa`d An-Nâbulsî.
Il accompagna également le savant du Hadîth, l'Imâm Ad-Diyâ' Ibn Tammâm Al-Hanafî et profita de son savoir.
Il écouta le Hadîth enseigné par un certain nombre de savants dont :
Abû Ishâq Ibrâhîm Ibn `Alî Ibn Ahmad Ibn Fadl Al-Wâsitî.
Abû Al-`Abbâs Ahmad Ibn `Abd Ad-Dâ'im Al-Maqdisî
Abû Muhammad Ismâ'îl Ibn Ibrâhîm Ibn Âbî Al-Yusr At-Tanûkhî
Abû Muhammad `Abd Ar-Rahmân Ibn Sâlim Ibn Yahyâ Al-Anbârî
As-Shams Abû Al-Faraj `A
bd Ar-Rahmân Ibn Abî `Omar Muhammad Ibn Ahmad Ibn Qudâmah Al-Maqdisî — l'un de ses plus grands Sheikhs.
Le Sheikh des Sheikhs (Shaykh Ash-Shuyûkh) Ash-Sharaf Abû Muhammad `Abd Al-`Azîz Ibn Abî `Abd Allâh Muhammad Ibn `Abd Al-Muhsin Al-Ansârî
Le juge `Imâd Ad-Dîn Abû Al-Fadâ'il `Abd Al-Karîm Ibn `Abd As-Samad Ibn Al-Horastânî.
5- En grammaire et langue arabe :
Parmi ses Sheikhs dans cette discipline citons : Al-Fakhr Al-Mâlikî, Sheikh Abû Al-`Abbâs Ahmad Ibn Sâlim Al-Misrî et Sheikh Al-Jamâl Abû Abd Allâh Muhammad Ibn Abd Allâh Ibn Mâlik Al-Jiyânî.
6- En Usûl Al-Fiqh (Fondements de la Jurisprudence Islamique) :
Il étudia une partie d'Al-Muntakhab [3] et Al-Mustasfâ [4] auprès du juge, le juriste shaféite, Abû Al-Fath `Omar Ibn Bundâr Ibn `Omar Ibn `Alî At-Taflîsî.
L'Imâm As-Sakhâwî dit : "Il étudia également la majeure partie de Mukhtasar Ibn Al-Hâjib auprès du Grand Juge de Damas, Al-`Izz Abû Al-Mafâkhir Muhammad Ibn Abd Al-Qâdir Ibn Abd Al-Khâliq Ibn As-Sâ'igh".
Ses ouvrages

Sayyidî l'Imâm An-Nawawî ne se maria pas et n'eut par conséquent aucune descendance. Mais ses meilleurs héritiers sont certainement ses remarquables ouvrages.

Il composa un précieux commentaire de Sahîh Muslim. Il commenta également une partie de Sahîh Al-Bukhârî ; il s'arrêta à Kitâb Al-`Ilm (Le Livre du Savoir, et intitula son commentaire At-Talkhîs. Il commença aus
si un commentaire de Sunan Abî Dâwûd. L'Imâm As-Sakhâwî dit : "Il arriva à la partie traitant des ablutions et intitula son commentaire Al-Îjâz. J'ai entendu dire que l'ascète de son temps, Ash-Shihâb Ibn Raslân, a repris intégralement cet écrit de l'Imâm An-Nawawî au début de son propre commentaire de Sunan Abî Dâwûd, et ce en guise de tabarruk [5]".

Il écrivit également deux valeureux ouvrages répandus parmi les musulmans et les étudiants en sciences islamiques : Al-Adhkâr et Riyâd As-Sâlihîn.
On lui doit aussi Al-Arba`în An-Nawawiyyah, qu'il acheva 668 A.H.

Il aborda l'éthique des mémorisateurs du Noble Coran dans son ouvrage At-Tibyân fî Âdâb Hamalat Al-Qur'ân. L'Imâm As-Sakhâwî témoigna de l'importance de ce ouvrage en disant : "C'est un livre précieux dont on ne peut se passer, surtout les récitateurs et les enseignants de la récitation coranique".
Il composa aussi At-Tarkhîs fil-Ikrâm wal-Qiyâm. L'Imâm As-Sakhâwî dit : "C'est un ouvrage pour les gens de vertus et leurs semblables".

Il écrivit dans de domaine de l'ascétisme et du soufisme : Bustân Al-`Ârifîn (Le Jardin des Gnostiques).
On lui doit aussi, entre autres : Rawdat At-Tâlibîn, Al-Minhâj, Al-Manâsik fil-Fiqh, Al-Fatâwâ An-Nawawiyyah, Tabaqât Al-Fuq
ahâ', Tahdhîb Al-Asmâ' wal-Lughât, Tashîh At-Tanbîh, At-Tahqîq, Ru'ûs Al-Masâ'il wa Tuhfat Ashâb Al-Fadâ'il.

Ses qualités et ses mérites

L'Imâm An-Nawawî chemina sur la voie de la piété et les sentiers du scrupule et de la dévotion qui caractérisaient l'époque des Compagnons du Messager de Dieu. Le gnostique Abû Abd Ar-Rahîm Al-Akhmîmî dit de lui : "Il cheminait sur la voie des Compagnons, que Dieu les agrée. Je ne connais nul autre de son époque qui cheminait sur leur voie".
Sheikh Ibn Al-`Attâr et l'Imâm As-Sakhâwî citèrent les témoignages de divers savants et gnostiques affirmant que l'Imâm An-Nawawî atteignit le rang de Pôle (Qutb) — sommité parmi les walîs (les alliés à Dieu) — de son temps. At-Taqiyy Muhammad Ibn Al-Hasan dit : "De nombreux prodiges (karamât) furent rapportés de lui. Entre autres : [...] l'ouverture de portes fermées par un cadenas et la refermeture de la porte, la scission d'un mur et la sortie d'un homme d'une belle apparence — ils échangèrent tous deux de
s propos sur la vie de l'ici-bas et celle de l'Au-delà -, sa réunion avec des walîs occultés, et son dévoilement de pensées secrètes des autres [...]."
Il fut connu pour son ascétisme, la simplicité de ses habits — il s'habillait en coton et portait un turban — et la modestie de son habitat. Il avait un seul repas par jour qu'il consommait le soir avant de s'adonner aux œuvres de dévotion et la composition d'ouvrages islamiques.
Sheikh Abû Al-`Abbâs Ibn Farûkh dit de lui : "Il a réuni trois degrés, chacun d'eux aurait suffi pour que les gens viennent de loin pour le voir et apprendre de lui : le degré du savoir, le degré de l'ascétisme et le dégré de l'appel au bien et de l'interdiction du blâmable".
Outre sa dévotion et son ascétisme, l'Imâm An-Nawawî était un homme patient, n'hésitant pas à appeler aux vertus et à réprimander les vices et le mal. Distingué par sa dignité et sa science, il agissait sans crainte aucune de la réaction des Sultans ou des hommes influents.
L'Imâm Ibn As-Subkî dit de lui : "Il fut un maître et un chaste. Il fut aussi un ascète. Peu lui importait que sa vie ici-bas devienne une ruine, tant que sa religion était florissante. Il était distingué par son ascétisme et son contentement de ce que Dieu lui accorde. Il marchait sur les pas des pieux prédécesseurs de Ahl As-Sunnah wa Al-Jamâ`ah. Dévoué et patient dans les voies du bien, il ne perdait pas un instant dans des œuvres n'impliquant pas l'obéissance à Dieu".
En 665 A.H., il commença à enseigner à Dâr Al-Hadîth Al-Ashrafiyyah, à Damas. Il refusa d'être rémunéré pour l'enseignement qu'il dispense et accomplit le pèlerinage deux fois dans sa vie.
À la fin de sa vie, il séjourna dans son village, Nawâ. Certains pieux lui ordonnèrent de visiter Al-Quds (Jérusalem) et Al-Khalîl. Il le fit puis retourna à son village natal chez ses parents. Il fut atteint d'une maladie et son âme retourna à Dieu au cours du mois de Rajab, en l'an 676 A.H. Il fut enterré dans son village.
Puisse Dieu l'agréer et puisse-t-Il déverser sur sa tombe les signes de Sa Miséricorde.



Cet article se base exclusivement sur Tuhfat At-Tâlibîn fî Tarjamat Al-Imâm An-Nawawî, par son élève dévoué, Sheikh Ibn Al-`Attâr et
Al-Manhal Al-`Adhb Ar-Rawî fî Tarjamat Qutb Al-Awliyâ An-Nawawî (La Source d'Eau douce dans la biographie du Pôle de l'Islam An-Nawawî), par Sheikh Al-Islâm Shams Ad-Dîn As-Sakhâwî.
Notes

[1] Il est à noter que l'Imâm An-Nawawî ne fut pas cité dans les livres biographiques traitant des mémorisateurs des lectionnaires coraniques : ni l'Imâm Adh-Dhahabî, ni Ibn Al-Jazrî, ni les savants qui ont vécu entre eux ne l'ont cité.
[2] écrit par le Hâfidh, `Abd Al-Ghanî Al-Maqdisî.
[3] écrit par l'Imâm, l'exégète, Fakhr Ad-Dîn Ar-Râzî.
[4] écrit par l'Imâm, l'Argument de l'Islam, Abû Hâmid Muhammad Al-Ghazâlî.
[5] Le tabarruk, c'est le fait de rechercher le bénédiction. Sheikh Ash-Shihâb Ibn Raslân portait une grande estime pour l'Imâm An-Nawawî et considérait que reprendre son écrit et le joindre à son propre ouvrage était une cause de bénédiction divine.
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:51
Ô jeune homme ! fais en sorte que survienne ta résurrection, entre avec les pieds de ta pensée dans l'Enfer et le Paradis et regard ce qui s'y trouve avec les yeux de ta foi et de ta certitude.
Le croyant ne cessera d'oeuvrer jusqu'à ce que son intelligence et sa vue deviennent authentiques; à ce moment-là, il accomplira sa réssurrection et se lèvera devant son Seigneur et lira ses feuillets ; il y verra ses bonnes actions et ses péchés ; il verra que ses péchés ont dépassé ses bonnes actions et qu'il sera culbuté par eux dans le Feu ; il passera sur le Sirât alors qu'il se trouve entre la crainte et l'espérance, entre la perte et le passage.
Et tandis qu'il sera ainsi, Dieu le touchera de sa grâce ; Il élargira le Sirât sous ses pieds et éteindra les flammes du Feu avec l'eau de Sa miséricorde jusqu'à ce qu'il lui dise:
"Passe ô croyant, car ta lumière à fait éteindre mes flammes ! "
Tout cela est médité par le croyant qui l'imagine et le réalise ; il continuera d'y croire jusqu'à ce que ce soit une certitude pour lui. Ô jeune hommes ! Ne vous détournez pas de cette filicité dont je vous ai parlé, en courant derrière vos parts en ce bas monde; cessez de courir derrière ce bas monde afin que ce soit lui qui court derrière vous.
ceci est une chose quej'ai expérimentée et vue de mes propres yeux, et que d'autres personnes qui ont suivi cette voie ont vue. Ne vous hâtez pas , car ce que vous n'avez pu obtenir n'est pas à vous.
Le prophète - sur la grâce et la paix - a dit:
"Aucune âme ne sort de ce bas monde avant qu'elle n'ait consommé ses ressources ; craignez Dieu et soyez polis dans vos demandes"

Le reviel des Coeurs Cheikh Abdelkader Jilâni
Extrait du sermon 28 p157
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:45
Au début, la maison de Fatima qu'Allah l'agréée était un peu éloignée de celle du Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam. Il lui dit un jour : « Je voudrais que tu habites plus près de moi. »
Fatima, qu'Allah l'agréée dit : La maison de Harita (qu'Allah l'agrée) est proche de la tienne. Si tu lui demandes de changer de maison contre la mienne, il acceptera volontiers. »

Le Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam répondit : « Une fois déjà il a échangé sa maison à ma demande. Je suis gêné de lui demander une seconde fois. »

Mais Harita fut mis au courant du désir du Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam, et immédiatement il vint chez lui et lui dit :
« O Prophète d'Allah, j'ai appris que tu veux que Fatima(qu'Allah l'agréée) vienne habiter près de toi. Ma maison est à votre disposition. Aucune autre maison n'est plus près de la vôtre. Echangez laquelle vous voulez. Tous mes effets, et moi-même sont sacrifiés pour Allah ta'ala et Son Prophète. Par le serment d'Allah ta'ala, tous ceux que vous prendriez de moi me seront plus chers que ceux qui resteraient. Le Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam répondit : « Ce que tu dis est vrai. »
Il fit une invocation de bénédiction en sa faveur et échangea les maisons.

- Pendant la Bataille d'Ohoud, à un moment le Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam fut sévèrement attaqué par les ennemis et deux cercles du casque qu'il portait s'étaient incrustés dans son crâne. Abou Bakr et Abou Oubaidah (qu'Allah les agrée) se précipitèrent à son secours. Abou Oubaidah (qu'Allah l'agrée) commença à tirer sur les cercles avec ses dents. Quand le cercle fut rompu, il avait déjà perdu une dent. Sans se soucier de cela, il commença à enlever l'autre cercle de la même manière. Il réussit à rompre le deuxième cercle mais il se brisa une seconde dent.

- Quelqu'un demanda un jour à 'Ali (qu'Allah l'agrée) : Comment était l'amour des Compagnons (qu'Allah les agrée) pour le Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam.
Il répondit :

« Par Allah ! Pour nous, le Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam était plus cher que nos richesses, nos enfants, nos mères. Sa compagnie était plus agréable que de l'eau fraîche pendant la sécheresse. »

Il n'y a pas d'exagération dans les paroles de 'Ali (qu'Allah l'agrée). En vérité, les Compagnons (qu'Allah les agrée), par la perfection de leur iman étaient arrivé au summum de l'amour du Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam. Il ne pouvait en être autrement en égard de ce qu'Allah ta'ala avait recommandé :

« Dis: Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers. »
(Sourate at-Tawbah, verset 24)

Ce verset résonne comme un avertissement contre quoi que ce soit qui paraisse plus attrayant que l'amour d'Allah ta'ala et de Son prophète salla Allahou 'alayhi wa salam

Puisse Allah ta'ala répandre sur les âmes des compagnons Ses plus grandes bénédictions pour les efforts qu'ils ont fait en acceptant l'Islam du Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam et en le transmettant à leurs successeurs.
Amin.

Extrait des Récits des Compagnons du Prophète par Shaykh al Hadith Mawlana Zakariyah Al Kandahlawi rahimahoullah
source image: http://www.filsantejeunes.com/wp-content/uploads/2012/07/amour.jpg
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:41
De l'obligation de faire montre de désintéressement et de purifier son intention en accomplissant une oeuvre en public ou en secret.Extrait du Kitab al Adhkar de l'imam an Nawawi

Dieu — exalté soit-Il — a dit :
On leur avait seulement ordonné d'adorer Dieu en vrais croyants qui Lui rendent un culte pur. (Cor. 98, 5).


Il a dit également :
Ni leur chair, ni leur sang ne vous vaudront (la Faveur) de Dieu (litt : n'atteindront Dieu) ; mais votre crainte révérentielle vous vaudra Sa Faveur. (Cor. 22, 37).


Ibn 'Abbâs — que Dieu soit satisfait de lui — explique ainsi ce dernier verset : mais ce sont vos intentions qui vous vaudront Ses Faveurs (litt : qui L'atteindront).

Notre maître, l'imâm, le traditionniste abû al-Baqâ' Khâlid b. Yûssuf nous a rapporté un hadîth dont la chaîne de transmetteurs remonte jusqu'à 'Umar b. al-Khattâb — que Dieu soit satisfait de lui — et dont voici la teneur :

«L'Envoyé de Dieu — sur lui la grâce et la paix — (nous) a dit : Ce sont les intentions qui valorisent les actes, et chaque individu n'obtient que ce qui est conforme à son intention. Ainsi, celui qui a émigré pour (plaire à) Dieu et (à) Son Envoyé se verra compter son Hégire comme telle. Quant à celui qui a émigré pour acquérir un bien de ce monde ou pour prendre femme, son émigration n'aura d'autre valeur que celle du but qu'il se proposait.»

L'authenticité et l'importance capitale de ce hadîth sont unanimement reconnues. Il s'agit en effet d'un des hadîths fondamentaux de l'Islam que les anciens (al-salaf) et leurs successeurs (al-khalaf) — que Dieu leur fasse miséricorde — aimaient à mettre en exergue de leurs textes, afin d'avertir le lecteur de l'importance de l'intention et l'inviter à être vigilant à cet égard.

De même, les anciens maîtres et leurs successeurs faisaient précéder leurs ouvrages de ce hadîth, pour attirer l'attention de leurs lecteurs sur l'importance de la pureté d'intention et pour les inviter à méditer sur ce sujet.

On a rapporté également ces propos d'ibn 'Abbâs — que Dieu soit satisfait du père et du fils — :

«Tout homme est préservé en fonction de la pureté de son intention.»

D'autres ont pu dire :

«Les gens reçoivent (les faveurs de Dieu) en fonction de la pureté de leur intention.»

Nous rapportons ces propos de l'illustre maître abû 'Alî al-Fudayl b. 'Iyâdh — que Dieu soit satisfait de lui — :

«Abandonner les oeuvres par crainte (du regard) des gens relève de l'ostentation, et agir en fonction des gens tient déjà du polythéisme. Aussi ta sincérité ne devient effective, que lorsque Dieu te délivre de ces deux infamies.»


L'imâm al-Hârith al-Muhâsibî — que Dieu lui fasse miséricorde — avait coutume de dire :

«L'homme sincère est celui qui, pour préserver son coeur, ne se soucie guère de perdre l'estime des créatures, ni n'aime que les gens aient connaissance de la moindre de ses bonnes actions et qui ne déteste pas de les voir connaître les mauvaises.»

De son côté Hudayfa al-Mar'ashi — que Dieu lui fasse miséricorde — disait :

«La pureté de l'intention consiste en ce que les actes du serviteur soient les mêmes en public qu'en privé.»


Nous rapportons ces propos de l'imâm, du maître, abû al-Qâssim al Qushayri — que Dieu lui fasse miséricorde — :

«La fidélité consiste à n'obéir exclusivement qu'à Dieu — qu'Il soit glorifié et exalté — c'est-à-dire que par son obéissance le serviteur cherche uniquement à se rapprocher de Dieu —exalté soit-Il — à l'exclusion de toute autre chose, comme le fait de simuler la piété (en vue de) plaire à une créature, ou pour s'acquérir l'estime des gens, ou pour rechercher leurs éloges, ou quelque autre chose qui n'ait pas pour but la volonté de se rapprocher de Dieu.»

Pour sa part, l'illustre maître abû Muhammad Sahl b. 'abd-Allah al-Tustari — que Dieu soit satisfait de lui — a dit :

«Les gens doués d'intelligence qui ont tenté de définir le désintéressement, n'ont trouvé que cette formule : Que l'action et la pensée du serviteur soient consacrées intérieurement et extérieurement à Dieu — exalté soit-Il — sans laisser la moindre part aux penchants ou aux désirs de l'âme, ni aux séductions mondaines.»

Nous rapportons également ces propos du Maître abû 'Ali al-Daqqâq — que Dieu soit satisfait de lui — :

«La pureté de l'intention consiste à se garder de prendre les créatures en compte (litt : observer). La sincérité consiste à se purifier en n'obéissant pas à l'âme charnelle. Ainsi, l'homme désintéressé ne connaît pas l'ostentation et l'homme sincère ignore la vanité.»

On rapporte également ces propos de Dhû al-Nûn al-Misrî — que Dieu lui fasse miséricorde — :

«Il est trois choses qui témoignent de la pureté de l'intention : l'indifférence à l'éloge ou au blâme des gens du commun ; l'oubli de se voir en train d'accomplir une oeuvre pie, au moment même où on l'accomplit et le souci de se voir rétribuer de ses oeuvres dans l'autre monde.»

De même, nous rapportons ces propos d'al-Qushayri — que Dieu lui fasse miséricorde — :

«Le minimum de la sincérité c'est de rendre l'intérieur identique à l'extérieur.»

De son côté Sahl al-Tustari disait :

«Le parfum de la sincérité ne saurait être respiré par un serviteur qui se montre complaisant avec lui-même ou avec autrui.»






Qu' Allah azawajel nous aide a purifier nos intentions amine
Qu'Il nous protege de l'ostentation amine
je trouve que c'est vraiment difficile à accomplir
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:36
Allâhuma Rabba Jibrîl wa Mîkâ'îl wa Isrâfîl Fâtir el samâwât wal-ard 'Alim al-ghayb wa al shahâda, Anta tahkumu bayna 'ibâdika fimâ kânû fîhi yakhtalifûn. ihdinî limâ khtulifa fîhi min al-haqq bi idhnik innaka tahdî man tashâ'u ilâ sirâtin musyaqîm
Oh Allah seigneur de Jibril et de Mika'il et de Israfil Créater des ceux et de la terre, Connaisseur de l'invisible et du visible. C'est toi qui juge entre tes serviteurs dans ce en quoi ils divergent. Guide moi vers la vérité sur laquelle ils ont divergé, par ta permission, tu guide certe qui Tu veux sur le droit chemin (Mouslim Ahmad Abu dawud)
Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (saw) avec des vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (saw) se détourna d'elle et dit: "Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."(mouslim)

Selon Abou Hourayra ra, un bédouin urina une fois dans la mosquée. Les gens se levèrent pour le malmener. Le prophète saws que la prière et le salut soient sur lui leur dit:"Laissez-le en paix et versez un seau d'eau sur son urine. Allah ne vous a suscités que pour faciliter les obligations et ne vous a jamais suscités pour les rendre difficiles". "Rendez les choses faciles et ne les rendez pas difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et ne rebutez point les gens".Al Bukhari et Muslim 

 

Le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Sera préservé du feu toute personne paisible, douce, calme et proche des gens » (Rapporté par Ahmad)

 

Le Prophète (s) a dit ainsi à une femme de Médine : "N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par al-Albânî)
 

On rapporte de 'Oqba ibn 'Amir qui disait:"Ma soeur avait fait le voeu de marcher pieds nus jusqu'à la Ka'bâ et m'avait ordonné de demander conseil au Prophète qui me dit:"Allah n'a pas besoin du malheur de ta soeur. Ordonne-la de se voiler, de monter sur une monture et de jeûner trois jours."(Rapporté par Ahmed, Abû Dâwud, An-Nasâ'ï, At-Tirmidhî et Ibn Mâjah)

Selon Anas (que Dieu l'agree), le Prophete (paix et benedictionde Dieu sur lui) a dit : 'Trois caracteristiques, celui qui les possede decouvre grace à elles la douceur de la foi :- Que Dieu et Son Messager lui soient plus chers que tout le reste.- Quand il aime quelqu'un, qu'il ne l'aime que pour Dieu.- Qu'il lui repugne de retourner à la mecreance, après que Dieu l'en asauve, comme il lui repugne de se voir jete au feu'. (Alboukhâri,Mouslim)

Le Prophète qu'Allah répande sur lui la grâce et la paix disait dans son invocation « Mon Dieu je te demande le plaisir de regarder Ta face et l'ardent désir de ta rencontre ». (al Boukhari)
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:28
Être musulman c'est, croire en Allah, ses anges et ses livres

Être musulman c'est, croire en ses prophètes, le jour dernier et le destin.

Être musulman c'est, témoigner qu'il n'y a nulle divinité qu' Allah.

Être musulman c'est, témoigner q
ue Muhammad est son messager.

Être musulman c'est, pratiquer la Sâlât (la prière) 5 fois par jour.

Être musulman c'est, jeuner le mois du ramadan chaque année.

Être musulman c'est, faire la Zakat (l'aumône légale) chaque année.

Être musulman c'est, faire le Hajj (le pélerinage) au moins une fois dans sa vie.

Être musulman c'est, ne pas tuer une vie injustement, ni se suicider.

Être musulman c'est, respecter ta mère, ton père et toute ta famille.

Être musulman c'est, faire du bien si l'on te fait du mal, sauf si la mort risque de te toucher.

Être musulman c'est, ne pas se droguer, pas d'alcool et ne pas fumer.

Être musulman c'est, ne pas consommer de porc, ni de sang, ni de bête trouvé morte.

Être musulman c'est, ne pas toucher de femme sans être marié.

Être musulman c'est, être fidèle et avoir le meilleur des comportements avec la mariée.

Être musulman c'est, ne pas approcher une femme si t'on frère avait l'intention de l'épouser.

Être musulman c'est, baisser les regards devant les filles et les garçons, pas de regards avec désir.

Être musulman c'est, ne p
as laisser ses enfants sortir la nuit tombée, leur éviter la délinquance.

Être musulman c'est, avoir la science, avoir la connaissance donc ne pas rester dans l'ignorance.

Être musulman c'est, apprendre et transmettre.

Être musulman c'est, se refuser biensur à tout péché.

Être musulman c'est, interdire le mal et ordonner le bien.

Être musulman c'est, ne jamais râler, ni se plaindre, même si tous les malheurs t'ont atteint.

Être musulman c'est, avoir un bon comportement avec les gentils juifs et gentils chrétiens.

Être musulman c'est, avoir ce comportement avec tous les humains qui te veulent du bien.

Être musulman c'est, partager son pain avec son frère qui a faim.

Être musulman c'est, ne pas manger seul, partager son repas.

Être musulman c'est, ne pas laisser son voisin mourrir de faim.

Être musulman c'est, ne jamais jamais refuser d'aider quelqu'un qui en a besoin.

Être musulman c'est, ne pas gâcher la nourriture, ne pas la jeter sans raisons et ne pas en abuser.

Être musulman c'est, ne pas critiquer la nourriture, t'aime pas? mange pas et ferme la.

Être musulman c'est, éviter
la polémique même quand on a raison.

Être musulman c'est, maîtriser sa colère, car c'est celui qui y arrive qui a la vrai force.

Être musulman c'est, parler avec sagesse, ne pas inviter les gens de force.

Être musulman c'est, toujours faire attention à ne pas blesser son frère ou sa soeur.

Être musulman c'est, s'arranger si l'on se fait offenser, se battre si l'arrangement est impossible.

Être musulman c'est, secourir tout frère ou soeur en danger, même si l'on ne se connait pas.

Être musulman c'est, donner les biens que l'on aime le plus, c'est à dire sacrifier.

Être musulman c'est, être propre, se purifier si l'on est souillé et sale.

Être musulman c'est, faire confi
ance à Allah dans tous les soucis, patienter et endurer.

Être musulman c'est, patienter et endurer, n'oublier pas que la douleur expie les péchés.

Être musulman c'est, ne pas dire de grossièrtés.

Être musulman c'est, ne pas provoquer, ne pas lancer les rumeurs.

Être musulman c'est, ne pas parler sur les gens, l'intention n'est peut-être pas mauvaise, mais la
parole blessante.

Être musulman c'est, Faire le bien, éviter le mal, et croire en Allah.


source: http://hijabi99.skyrock.com/ 
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:18
Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

Bismillah Er Rahman Er Rahim

Que doit-on dire après deux rak'as du fajr?

Nous extrayons du livre d'ibn al Sunnî que, selon abû Mâlih, son père avait prié le fajr pendant que l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - priait non loin de lui deux courtes rak'as et qu'il l'avait entendu dire trois fois, alors qu'il était assis:
"O mon Dieu, Seigneur de Gabriel, d'Isrâfil, de Mikâ'il et de Muhammad, le Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - je Te demande de me préserver du feu."

Nous rapportons également ces propos du Prophète - sur lui la grâce et la paix - que nous a transmis Anas :
"Celui qui répète trois fois, le vendredi avant la prière de l'aube: Je demande pardon à Dieu qui est tel qu'il n'y a pas d'autre dieu queLui, Vivant, qui subsiste par Lui-même, et je me repens auprès de Lui, Dieu - exalté soit-Il - lui pardonnera ses péchés, même s'ils étaient aussi nombreux que l'écume de la mer."


Le livre des invocations An-Nawawî
Chapitre II : Des invocations propres à la prière p 47
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 11:50

Assalam alaykoum wa rahamtoullah wa barakatouh

Bismillah Er Rahmane Er Rahime

24.34. Nous avons effectivement fait descendre vers vous des versets clairs, donnant une parabole de ceux qui ont vécu avant vous, et une exhortation pour les pieux !

24.35. Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient.

24.36. Dans des maisons [des mosquées] qu'Allah a permis que l'on élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et après-midi,

24.37. des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l'invocation d'Allah, de l'accomplissement de la Salat et de l'acquittement de la Zakat, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards.

24.38. Afin qu'Allah les récompense de la meilleure façon pour ce qu'ils ont fait [de bien]. Et Il leur ajoutera de Sa grâce. Allah attribue à qui Il veut sans compter.

24.39. Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter.

24.40. [Les actions des mécréants] sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus desquelles s'élèvent [d'autres] vagues, sur lesquelles il y a [d'épais] nuages. Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres. Quand quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu'Allah prive de lumière n'a aucune lumière.

24.41. N'as-tu pas vu qu'Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes ? Chacun, certes, a appris sa façon de L'adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu'ils font.

24.42. C'est à Allah qu'appartient la royauté des cieux et de la terre. Et vers Allah sera le retour final.

24.43. N'as-tu pas vu qu'Allah pousse les nuages ? Ensuite Il les réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein. Et Il fait descendre du ciel, de la grêle [provenant] des nuages [comparables] à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut. Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue.

24.44. Allah fait alterner la nuit et le jour. Il y a là un sujet de réflexion pour ceux qui ont des yeux.

24.45. Et Allah a créé d'eau tout animal . Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Allah créé ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent.

24.46. Nous avons certes fait descendre des versets explicites. Et Allah guide qui Il veut vers un droit chemin.

Sourate An-Nur

Wa salamou alaykoum wa rahamtoullah wa barakatouh

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 11:46

Mon Nabi

Son nom vibre dans mon coeur
Lui qui a été choisi par mon Seigneur
Rejeté par les Koufar
Il as su être Ghafar
Tant souffert pour ce Dîne
Tant prié à Allah pour ne pas mourir indigne
En élevant l'Hymne de sa Oummah
Il nous a enseigner le Qour'aane et la Sounnah
Mes yeux versent des larmes
Et mon coeur pleure du sang
De ne pas avoir vu mon imame avant
Mes oreilles souffrent et se plaignent
De ne pas avoir entendu le son de sa belle voix
Jamais je ne l'oublierai
Dans les témoignage de ma foi
Il est cité après Allah
Qu'Allah lui accorde sa miséricorde
Et le fasse habiter Djannat oul Firdwas
Ainsi pour toutes ses épouses purifiées,
Ses progéniture et ses compagnons magnifiés:
Ali, Outhman, Abou Bakr et Oumar (R.A)
Et les Mouhadjine et les Anssar.

Source: http://aslama.com/forums/showthread.php?t=13736

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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 12:51
Lettre à la comunauté par Tariq Ramadan


Ma sœur, Mon frère,


C'est une courte lettre...tu sais. Quand parfois tu as tellement à dire et si peu de mots alentour, dans ton cœur, dans ton esprit.

Il n'y a pas de silence mais un univers d'émotions, de sensations, d'images, de couleurs, de voix et de sons. Tu sais, cela a avoir avec le bien-être, la paix intérieure, le discernement.

C'est un instant...comme un cadeau que tu aimerais partager mais qui ne t'appartient pas. Tu ne le possèdes pas. La sensation était si forte, pendant une seconde, tu pensais que tu serais capable de dire quelque chose, de le décrire, de le donner...donner de ce que tu sentais avoir reçu. Mais déjà cela t'a échappé.

Tu es ma sœur, mon frère, n'est-ce pas ? Bien ! c'est fête et j'aimerais te donner quelque chose que je n'ai pas... c'est en moi, sans que cela soit à moi. C'est tout autour de moi, et cela me colonise. Je ne sais pas. C'est un sentiment profond, et rien à dire, pas de mots pour traduire.

Ramadan est fini. Un mois, proche de l'Etre le plus riche, proche des êtres les plus pauvres. Jeûner était si bon, si profond. J'avais accédé au sens, je voulais te transmettre les sensations. Je n'y arrive pas, je suis désolé. Larmes de joie. La tranquillité, la paix. La fraternité et l'amour.

Mes mots sont si vides, mon cœur si plein. Hier, j'étais triste de me sentir si bien. Tu arrives à comprendre cela ma très chère sœur, mon très cher frère ? Ramadan nous quitte, me quitte. La fête arrive, le 'Eid, belles journées, bénies et sacrées. Je me sens si fort, si fragile alors que Ramadan s'en va. L'histoire de la vie...accueillir ceux que l'on aime et un jour apprendre à partir.

Quelques mots pour te dire mon amour, mes prières, mes sentiments... sans mots. Un peu comme la lumière appelant Moïse ou enveloppant Muhammad, paix et bénédiction soient sur eux. Quand j'ai commencé cette lettre, je voulais te dire quelque chose comme « Bon 'Eid ! » et j'en suis à confesser mon impuissance...très chère, très cher, tiens ! Voilà mes prières, voilà ma tendresse, mon affection et mon amour...Tiens, prends-les de mon cœur car ils ne sont pas miens...Prends-les, et comme ils ne sont pas tiens, essaie s'il te plaît de m'aimer davantage. C'est mon cadeau, c'est ma prière. C'est de la fraternité, c'est de l'amour, vrai, en vérité, très cher(e)

Aujourd'hui ou demain, 'Eid Mubârak


Ton frère
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