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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 19:22

A toi de cueillir ces merveilleux fruits


Les fruits de lâ ilâha illa lahou (point de divinités dignes d'être adorées sauf Allah) :

- Celui qui prononce cette attestation sincèrement du fond du cœur, voulant par elle le Visage d'Allah, entrera au paradis sans rendre de compte ni châtiment.
-Cette parole est le plus grand degré de la foi et c'est la chose qui pèse le plus dans la balance.
-Cette parole est la cause qui libère le plus l'esprit de ces superstitions et des ces absurdités.
-C'est la parole de la vérité, de la crainte et de la sincérité.
-L'agrément de nos œuvres n'est possible qu'après avoir prononcé cette parole et qu'après l'avoir mise en pratique.

Les fruits de la prière :

-C'est la cause de l'agrément de toutes œuvres.
-L'assiduité dans la prière préserve la personne de ressembler aux hypocrites.
-C'est une joie, un raffermissement et un épanouissement pour le cœur et c'est une clarté pour le visage et un bonheur pour les yeux.
-Elle fait descendre la miséricorde, actionne notre subsistance, préserve nos biens et repousse la rancœur.
-C'est la plus importante subsistance de l'arbre de la foi.
-Elle guérit les cœurs de toutes mauvaises tentations et de toutes ambiguïtés.
-Elle est la cause de l'expiation des péchés et de l'augmentation des bonnes œuvres et l'élévation en degré.

Les fruits de la lecture du Coran :

-Elle engendre l'humilité et la sérénité et elle adoucit les cœurs.
-Elle engendre la certitude qui est la foi complète.
-Elle engendre la peur et l'appréhension de la dernière demeure.
-Elle concrétise la prédication vers Allah Seul et sans associé.
-Le coran guide vers ce qu'il y a de plus droit.

Les fruits de l'invocation :

-C'est une obéissance à Allah et une cause qui empêche Sa colère qu'Il soit exalté.
-C'est une cause qui raffermit le cœur, soulage les soucis, dissipe les angoisses, et facilite toutes situations.
-C'est une cause qui fait descendre la miséricorde et repousse tout malheur.
-Celui qui invoque aime Allah qu'Il soit exalté.


Les fruits de la prière sur le Prophète que la prière et le salut soient sur lui :

-C'est se conformer à l'ordre d'Allah
-La personne qui prie sur lui une fois Allah priera, alors, sur elle dix fois.
-Celui qui prie sur lui se verra élever de dix degrés, on lui écriera dix bonnes actions et on lui effacera dix mauvaises actions.
-C'est une cause d'expiation des péchés et Allah épargnera à celui qui prie sur lui tout ce qui le soucie.
-C'est une cause pour être proche de lui le Jour de la résurrection.
-C'est une cause qui raffermit les pas lors de la traversée du Pont (sirât).
-C'est une cause qui fait descendre les bienfaits et la miséricorde, qui augmente les biens pour toute personne qui prie sur lui que la prière et le salut d'Allah soient sur lui.

Les fruits de la demande de pardon à Allah :

-C'est une obéissance à Allah et c'est prendre exemple sur son Prophète que la prière et le salut d'Allah soient sur lui.
-Elle repousse le châtiment, les malheurs et les épreuves.
-C'est une cause qui fait descendre la pluie.
-C'est une cause qui fait descendre la miséricorde et les biens licites.
-C'est une cause d'augmentation des richesses et de la descendance.
-C'est une cause pour soulager les soucis, les malheurs, et les tristesses.

Les fruits du respect du lien de parenté :

-C'est une des plus importantes causes pour entrer au paradis.
-Il épargne une mort malheureuse.
-C'est l'emblème de la foi en Allah et au Jour dernier.
-C'est la cause de l'augmentation dans la durée de vie et l'accroissement des biens.
-Le respect des liens de parenté procure le lien avec Allah.
-Il expie les péchés et les mauvaises actions, et facilite le jugement.
-Il est la cause de la prolifération de l'amour entre les proches parents, et le renforcement des liens.
-C'est une preuve de la noblesse d'esprit.

Les fruits du délaissement des péchés et mauvaises actions :

-C'est un moyen pour qu'Allah l'aime et s'intéresse à lui et pour qu'Allah soit heureux de son repentir.
-Cela facilite l'arrivée des biens par des moyens sur lesquels il ne comptait pas.
-Cela dissipe les soucis, les malheurs et la tristesse.
-Cela permet un exaucement rapide de son invocation.
-Cela dissipe le sentiment de malaise entre lui et Allah le Très-Haut.
-Cela permet de goûter au plaisir de la foi.
-Les anges qui portent le trône invoqueront Allah pour lui.
-C'est une lumière pour le cœur et le visage.
-Les diables qu'ils soient humains ou djinns s'éloignent de lui.

Les fruits du rappel d'Allah (dhikr) :

-Cela satisfait Allah et cela provoque Son amour.
-Cela dissipe les soucis et les malheurs, et éloigne le diable.
-cela préserve du regret le Jour de la résurrection.
-Cela permet de se souvenir d'Allah.
-Cela est utile lors des calamités et il revivifie les cœurs.
-Cela provoque l'amour d'Allah, la sensation qu'Allah le surveille, et le retour à Allah.
-C'est la cause qui fait descendre la quiétude, d'être envelopper par la miséricorde et de la présence des anges parmi nous.
-Il conduit aux bienfaits, la sécurité et aux biens.
-Les montagnes et les déserts sont fiers lorsqu'une personne fait le dhikr sur leur surface.
-Le dhikr occupe l'esprit de la médisance et la calomnie.

Écrit par Abu 'Abdel'azîz

Traduit de l'arabe par l'association Aux Sources de l'Islam.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:38

Sa généalogie

Fâtima était la cinquième enfant du Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et de sa femme Khadîja (رضي الله عنها). Elle naquit alors que son respecté père avait commencé à passer de longs moments de solitude dans les montagnes entourant la Mecque, méditant et réfléchissant aux grands mystères de la création.

Sa jeunesse

C'était le moment, avant que le Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne commence à recevoir la Révélation, où sa sœur aînée, Zaynab, épousa son cousin al-As Ibn ar Rabiah. Puis suivit le mariage de ses deux autres sœurs, Rouqayya et Oum Kalthoum, avec les fils d'Abou Lahab, l'oncle paternel du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Abou Lahab ainsi que sa femme Oum Jamil étaient devenus des ennemis jurés du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) au tout début de sa mission publique.

La petite Fâtima (رضي الله عنها) vit alors ses sœurs quitter la maison l'une après l'autre pour vivre avec leurs époux. Elle était trop jeune pour comprendre la signification du mariage et les raisons pour lesquelles ses sœurs devaient quitter la maison. Elle les aimait beaucoup et fut triste et solitaire après leur départ. On dit qu'un certain mutisme et une douloureuse tristesse l'envahit alors.

Bien entendu, même après le mariage de ses sœurs, elle n'était pas seule dans la maison de ses parents. Barakah, l'esclave d'Aminah, la mère du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), qui était avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) depuis sa naissance, Zayd Ibn Hâritha (que Dieu l'agrée) et 'Ali (que Dieu l'agrée), le jeune fils d'Abou Tâlib faisaient tous partie de la famille de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à cette époque. Et bien sûr, il y avait sa mère affectueuse, Khadîja (رضي الله عنها).

En sa mère et en Barakah, Fâtima (رضي الله عنها) trouva énormément de soulagement et de réconfort. En 'Ali (que Dieu l'agrée), qui n'avait que deux ans de plus qu'elle, elle trouva un frère et un ami, qui d'une manière ou d'une autre prenait la place de son propre frère Al-Qasim, mort en bas âge. Son autre frère, Abdullah, connu comme 'le bon et le pur', qui naquit après elle, mourut également en bas âge. Pourtant dans aucune des personnes composant la famille de son père, Fâtima (رضي الله عنها) ne trouva le plaisir insouciant et la joie qu'elle trouvait avec ses sœurs. Elle était une enfant exceptionnellement sensible pour son âge.

A l'âge de cinq ans, elle apprit que son père était devenu "Rasoul Dieu", le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Sa première obligation était de transmettre la bonne nouvelle de l'Islam à sa famille et à ses proches relations. Ils devaient adorer Dieu Tout Puissant Seul. Sa mère, qui était un puissant appui et soutien, expliqua à Fâtima (رضي الله عنها) ce que son père devait faire. A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et éprouva un amour profond et durable pour lui. Souvent elle marchait à ses côtés, à travers les rues étroites et les sentiers de la Mecque, visitant la Kabah, s'occupant des secrètes réunions des premiers musulmans à avoir accepté l'islam et à avoir prêté allégeance au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

Un jour, alors qu'elle n'avait pas encore dix ans, elle accompagna son père à la mosquée al-Harâm où il se tint en un endroit nommé al-Hijr, en face de la Kabah, et commença à prier. Fâtima (رضي الله عنها) resta à ses côtés. Un groupe de Qouraych, avec de mauvaises intentions à l'égard du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), se réunirent autour de lui. Il y avait Abou Jahl Ibn Hisham, l'oncle du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Uqbah Ibn Abi Muayt, Umayyah Ibn Khalaf, ainsi que Shaybah et Utbah, les fils de Rabi'ah. De façon menaçante, le groupe monta vers le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et Abou Jahl, le meneur, demanda : 'lequel d'entre vous peut apporter les entrailles d'un animal abattu et les jeter sur Mouhammad ?'

Uqbah Ibn Abi Muayt, l'un des plus odieux du groupe, se porta volontaire et partit précipitamment. Il revint avec les ordures dégoûtantes et les jeta sur les épaules du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), alors qu'il était toujours prosterné. Abdullah Ibn Masud, un compagnon du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), était présent mais il ne pouvait rien dire ou faire. Imaginez le sentiment de Fâtima (رضي الله عنها), quand elle vit son père traité de la sorte. Que pouvait-elle faire, elle, une enfant de moins de dix ans ? Elle monta vers son père et lui retira les choses répugnantes puis elle se tint fermement et en colère devant le groupe de voyous Qouraych et lança des paroles blessantes contre eux. Ils ne lui dirent pas un seul mot. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) releva sa tête de la prosternation et continua à accomplir la salat. Puis il dit 'Oh Dieu ! Puisses-tu punir ces Qouraych !' Et il répéta cette invocation trois fois. Puis il continua : 'Puisses-tu punir Utbah, Uqbah, Abou Jahl et Shaybah' ceux qu'il nomma moururent quelques années plus tard à la bataille de Badr.

A une autre occasion, Fâtima (رضي الله عنها) était avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'il faisait la circombulation autour de la Kabah. Une foule de Qouraych se réunit autour de lui, le saisirent et essayèrent de l'étrangler avec ses propres vêtements. Fâtima (رضي الله عنها) cria et appela à l'aide. Abou Bakr (que Dieu l'agrée) accouru et réussit à libérer le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Il implorait alors : 'Tueriez-vous un homme qui dit : 'Mon seigneur est Dieu'. Au lieu de baisser les bras, la foule se tourna vers Abou Bakr (que Dieu l'agrée) et commença à le battre jusqu'à ce que le sang coule de sa tête et de son visage.

Elle fut témoin de telles scènes de cruelle opposition et de harcèlement contre son père et les premiers musulmans. Elle ne se tenait pas sagement de côté mais se joignait à la lutte pour la défense de son père et de sa noble mission. Elle n'était encore qu'une jeune fille, et au lieu de gambader joyeusement, au lieu de la gaîté et l'entrain auxquels chaque enfant de son âge est et doit normalement être habitué, Fâtima (رضي الله عنها) était témoin, et participait à de telles épreuves.

Bien sûr elle n'était pas la seule. Toute la famille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) souffrait à cause des violents et stupides Qouraych. Ses sœurs, Rouqayya et Oum Kalthoum souffraient également. Elles vivaient à ce moment dans un environnement de haine et de machination contre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Leurs maris étaient Utbah et Utaybah, les fils d'Abou Lahab et d'Oum Jamil. Oum Jamil était connue comme une femme dure et bourrue qui avait une langue acérée et mauvaise. C'était principalement à cause d'elle que Khadîja (رضي الله عنها) n'était pas contente du mariage de ses filles avec les fils d'Oum Jamil. Cela dû être difficile pour Rouqayya et Oum Kalthoum de faire partie de la famille de tels ennemis invétérés qui ne se joignaient pas seulement à la bataille contre leur père mais qui la menaient.

Comme un signe de déshonneur pour Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille, Utbah et Utaybah furent poussés par leurs parents à répudier leurs femmes. Cela faisait partie du procédé pour bannir totalement le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) accueillit bien sûr ses filles, de retour à la maison, avec joie, bonheur et soulagement.

Sans aucun doute, Fâtima (رضي الله عنها) se réjouit d'être à nouveau avec ses sœurs, elles souhaitaient toutes que leur sœur aînée, Zaynab, soit aussi répudiée par son mari. En fait, les Qouraych exerçait une pression sur Abu-l Aas pour cela mais il refusa. Quand le meneur des Qouraych s'approcha de lui et lui promit la plus riche et la plus belle femme s'il répudiait Zaynab, il répondit : "j'aime profondément et passionnément ma femme, et j'ai une grande estime pour son père, même si je n'ai pas embrassé l'islam".

Rouqayya et Oum Kalthoum étaient toutes deux heureuses d'être de retour auprès de leurs chers parents et d'être débarrassées de l'insupportable torture mentale dont elles faisaient l'objet chez Oum Jamil. Peu de temps après, Rouqayya se remaria, avec le jeune et timide 'Othman Ibn Affan, l'un des premiers à avoir accepté l'islam. Ils partirent tous deux pour l'Abyssinie aux côtés des premiers "muhajiroûn" (émigrés) qui cherchèrent refuge dans ce pays et y restèrent plusieurs années. Fâtima (رضي الله عنها) ne revit plus Rouqayya jusqu'après la mort de sa mère. La persécution du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), de sa famille et de ses compagnons continua et s'aggrava même après l'émigration des premiers "muhajiroûn" en Abyssinie. Lors de la septième année environ de sa mission, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille durent quitter leur maison et trouvèrent refuge dans une petite vallée accidentée entourée de tous côtés de pentes et de défilés, dont on ne pouvait entrer de la Mecque que par un étroit chemin.

Dans cette vallée aride, Mouhammad et les clans de Banu Hashim et al-Muttalib furent forcés de se retirer avec peu de réserves de nourriture. Fâtima (رضي الله عنها) était l'un des plus jeunes membres du clan, elle avait environ douze ans, et devait passer des mois dans les privations et les souffrances. Les lamentations d'enfants et de femmes affamés pouvaient être entendues depuis la Mecque. Les Qouraych ne permirent aucun approvisionnement en nourriture ni contact avec les musulmans, dont la privation était seulement soulagée durant la saison du pèlerinage. Le boycott dura trois ans. Quand il fut levé, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dut faire face à encore plus d'épreuves et de difficultés.

La mort de sa mère Khadîja (رضي الله عنها)

Khadîja (رضي الله عنها), 'la croyante et l'affectueuse', mourut peu après. Avec sa mort, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et sa famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L'année pendant laquelle la noble Khadîja (رضي الله عنها), puis ensuite Abou Tâlib, moururent, fut appelé l'année de la tristesse. Fâtima (رضي الله عنها), à présent une jeune fille, fut vivement attristée par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant quelques temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora. On craignit même qu'elle ne meure de chagrin.

Bien que sa sœur aînée, Oum Kalthoum, demeurait dans la même famille, Fâtima (رضي الله عنها) réalisa qu'elle avait maintenant une grande responsabilité avec le décès de sa mère. Elle ressentait qu'elle devait donner à son père un soutien encore plus fort. Avec une tendresse affectueuse, elle se dévoua pour veiller à ses besoins. Elle fut si soucieuse par le bien-être de son père qu'on commença à l'appeler Oum Abi-ha, la mère de son père. Elle lui apportait ainsi un soulagement et un réconfort pendant les moments d'épreuve, de difficulté et de crise.

Souvent les épreuves étaient trop pour elle. Une fois, à cette époque, une foule insolente amoncela de la poussière et de la terre sur la gracieuse tête de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Quand il rentra à la maison, elle pleura abondamment et essuya la poussière de la tête de son père. 'Ne pleure pas' dit-il ' que Dieu protège ton père'.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait un profond amour pour Fâtima (رضي الله عنها), il dit une fois : 'Quiconque plait à Fâtima (رضي الله عنها) plait en réalité à Dieu, et quiconque cause sa colère cause en réalité celle de Dieu. Fâtima (رضي الله عنها) est une partie de moi. Ce qui lui plait me plait aussi, et ce qui l'a met en colère me met aussi en colère".

Fâtima (رضي الله عنها) acquis ainsi une place d'amour et d'estime dans le cœur de son père, qui n'était occupé que par sa femme Khadîja (رضي الله عنها).

Son émigration

Fâtima (رضي الله عنها) émigra à Médine quelques semaines après le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Elle y alla avec Zayd Ibn Harithah, qui fut renvoyé par le Prophète à la Mecque pour amener le reste de la famille, dont Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kalthoum, Sawda, la femme du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), la femme de Zayd, Barakah et son fils Usamah. Pour voyager avec le groupe il y avait également Abdullah le fils d'Abou Bakr, qui accompagnait sa mère et ses sœurs, 'Âicha et Asma.

Son mariage avec 'Ali

A Madinah, Fâtima (رضي الله عنها) vivait avec son père dans la simple demeure qu'il avait construite, jouxtant la mosquée. En l'an 2 de l'Hégire, elle reçut des propositions de mariage par l'intermédiaire de son père, dont deux furent rejetées. 'Ali (que Dieu l'agrée), le fils d'Abou Tâlib, rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). En présence du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pourtant, il se laissa intimider et perdit sa langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui demanda alors : 'Pourquoi es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?' 'Ali (que Dieu l'agrée) ne pouvait toujours pas parler alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) suggéra : 'Peut-être es-tu venu pour demander Fâtima (رضي الله عنها) en mariage ?' 'Oui' répondit 'Ali (que Dieu l'agrée). Selon ce qu'on rapporte, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit simplement : 'Marhaban wa ahlan- Bienvenue dans la famille' et cela fut prit comme l'approbation du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) par 'Ali (que Dieu l'agrée) et par les Ansars qui l'attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) approuva et demanda à 'Ali (que Dieu l'agrée) s'il avait quelque chose à donner en dot. 'Ali (que Dieu l'agrée) répondit que non. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui rappela qu'il avait un bouclier qu'il pouvait vendre.
Ali (que Dieu l'agrée) vendit le bouclier à Uthman pour quatre dirhams et pendant qu'il se dépêchait de retourner chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour lui remettre la dot, Uthman l'arrêta et lui dit : 'Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fâtima (رضي الله عنها)'. Fâtima (رضي الله عنها) et 'Ali (que Dieu l'agrée) se marièrent donc probablement au début de l'an 2 de l'Hégire. Elle avait environ 19 ans à ce moment, et 'Ali (que Dieu l'agrée) en avait environ 21. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui-même dirigea la cérémonie du mariage. Pour le "Walîmah", on servit aux invités des dattes, des figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d'autres firent des dons de céréales. Tout Madinah se réjouit.

Pour son mariage, on rapporte que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) offrit à Fâtima (رضي الله عنها) et à 'Ali (que Dieu l'agrée) un lit de bois entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain.

Fâtima (رضي الله عنها) quitta pour la première fois la maison de son bien-aimé père pour vivre avec son mari. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était clairement inquiet à son sujet et envoya Barakah avec elle au cas où elle aurait besoin d'aide. Aucun doute que Barakah était source de réconfort et de consolation pour elle. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pria pour elle : 'Ô Dieu, bénit les tous deux, bénit leur maison et bénit leur descendance'. Dans l'humble demeure d'Ali (que Dieu l'agrée) il y avait seulement une peau de mouton en guise de lit. Le matin qui suivit la nuit de noces, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint chez 'Ali (que Dieu l'agrée) et toqua à la porte. Barakah sortit et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : ' Ô Oum Ayman ? Appelle mon frère pour moi' 'Ton frère ? C'est celui à qui tu as marié ta fille ?' demanda Barakah de façon quelque peu dubitative comme si elle se demandait : 'Pourquoi le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) appelle 'Ali (que Dieu l'agrée) son frère ?' Il faisait référence à 'Ali (que Dieu l'agrée) comme son frère seulement parce que faisant partie des musulmans qui se joignirent à la fraternité après l'hijrah, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et 'Ali (que Dieu l'agrée) était donc liés comme des frères.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) répéta ce qu'il venait de dire à plus haute voix. 'Ali (que Dieu l'agrée) vint et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit une du'a, invoquant les bénédictions de Dieu sur lui. Puis il demanda Fâtima (رضي الله عنها). Elle arriva se faisant presque toute petite, dans un mélange de respect et de timidité et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : 'Je t'ai marié à la personne de ma famille qui m'est le plus cher', de cette façon il cherchait à la rassurer. Elle ne commençait pas à vivre avec un parfait étranger mais avec quelqu'un qui avait grandi dans la même famille, qui était l'un des premiers à être devenu musulman à un jeune âge, qui était connu pour son courage, sa bravoure et sa moralité, et que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) décrivait comme 'son frère dans ce monde et dans l'au-delà'.

La vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec 'Ali (que Dieu l'agrée) fut aussi simple et sobre qu'elle l'avait été chez son père. En fait, en ce qui concerne le confort matériel, c'était une vie de difficultés et de privations. Durant leur vie commune, 'Ali (que Dieu l'agrée) resta pauvre car il n'attachait que peu d'importance aux richesses matérielles.

Fâtima (رضي الله عنها) était la seule parmi ses sœurs à ne pas avoir épouser un homme riche.

En fait, on pourrait dire que la vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec 'Ali (que Dieu l'agrée) était même plus rigoureuse que celle qu'elle eut chez son père. Au moins, avant le mariage, il y avait toujours dans la famille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) une quantité de mains prêtes à aider. Mais maintenant elle devait faire face seule, de fait. Pour soulager leur pauvreté extrême, 'Ali (que Dieu l'agrée) travaillait comme peintre et porteur d'eau et elle comme broyeuse de céréales. Un jour elle dit à 'Ali (que Dieu l'agrée) : 'J'ai moulu jusqu'à ce que mes mains se couvrent de cloques'.
'J'ai puisé de l'eau jusqu'à en avoir mal à la poitrine' répliqua 'Ali (que Dieu l'agrée). Celui-ci suggéra à Fâtima (رضي الله عنها) e Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner un esclave'
A contrecœur, elle alla chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui lui dit : 'qu'est-ce qui t'amène ici, ma petite fille ?' 'Je suis venue te donner le Salam' dit-elle de peur qu'il ne puisse lui donner ce qu'elle avait l'intention de demander.
'Que faisais-tu ?' demanda 'Ali (que Dieu l'agrée) lorsqu'elle repartit seule.
'J'avais honte de lui demander' dit-elle. Alors tous deux vinrent ensemble mais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sentit qu'ils étaient moins dans le besoin que d'autres.
'Je ne vais pas vous le donner' dit-il 'et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n'ai pas assez pour leur nourriture...'
Ali (que Dieu l'agrée) et Fâtima (رضي الله عنها) rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu découragés mais cette nuit, après qu'ils soient allés se coucher, ils entendirent la voix du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur demandant la permission d'entrer. Pour l'accueillir, ils se levèrent, mais le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur dit : 'Restez où vous êtes' et il s'assit à côté d'eux 'Ne vous indiquerais-je pas quelque chose de meilleur que ce que vous êtes venus me demander ?' demanda-t-il et ils lui dirent 'Si', il dit : 'Les mots que Jibril m'a enseignés, que vous pouvez dire : 'Subhaan Dieu' dix fois après la prière, et dix fois "AI hamdu lillah' et dix fois "Allahu Akbar". Et ceci, avant de dormir, il faut que vous le disiez 33 fois chacun.
Ali (que Dieu l'agrée) dit plus tard : 'je n'ai jamais manqué de le faire depuis que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous l'a enseigné'

Il existe plusieurs récits sur les temps durs et difficiles auxquels Fâtima (رضي الله عنها) a du faire face. Il n'y avait souvent aucune nourriture chez elle. Une fois, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était affamé. Il alla de l'un à l'autre des appartements de ses femmes mais il n'y avait pas de nourriture. Il alla alors chez Fâtima (رضي الله عنها), et elle n'avait pas non plus de nourriture. Quand il trouva en fin de compte de la nourriture, il envoya deux miches de pain et un morceau de viande à Fâtima (رضي الله عنها). Une autre fois il alla chez Abou Ayyoub al-Ansari et de la nourriture qui lui fut donnée, il en garda pour elle. Fâtima (رضي الله عنها) savait aussi quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) n'avait pas de nourriture pendant de longues périodes, et en retour elle lui en apportait quand elle le pouvait. Une fois, elle lui donna un morceau de pain d'orge, et il lui dit 'c'est la première nourriture que ton père a mangée depuis trois jours'.

Par ces actes de bonté, elle montrait combien elle aimait son père et il l'aimait vraiment en retour.

Un jour, il revenait d'un voyage hors de Madinah. Il se rendit d'abord à la mosquée et pria deux ra'kats comme de coutume. Puis, comme il le faisait souvent, il se rendit chez Fâtima (رضي الله عنها) avant d'aller chez ses femmes. Fâtima (رضي الله عنها) l'accueillit et embrassa son visage, sa bouche et ses yeux et pleura.
'Pourquoi pleures-tu ?' demanda le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
'Je te vois, Ô Rasul Dieu, ton teint est pâle et jaune et tes habits sont devenus usés et élimés.' 'Ô Fâtima (رضي الله عنها)' répondit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tendrement 'Ne pleure pas car Dieu a envoyé ton père avec une mission qui touchera chaque maison sur la surface de la terre, que ce soit dans les villes, les villages ou les campements du désert apportant soit la gloire soit l'humiliation jusqu'à ce que cette mission soit accomplie avant que la nuit ne tombe inévitablement.'

Avec de telles observations, Fâtima (رضي الله عنها) était souvent amenée de la dure réalité de la vie quotidienne à un aperçu des perspectives immenses et de grande portée ouvertes par la mission dont était investi son noble père.

Fâtima (رضي الله عنها) retourna par la suite vivre dans une maison proche de celle du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). L'endroit fut offert par un Ansari qui savait que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se réjouirait d'avoir sa fille comme voisine. Tous les deux partageaient le quotidien mouvementé de la vie à Médine, aussi bien dans la joie et la réussite que dans la peine et la difficulté.

La mort de sa soeur Rouqiyya (رضي الله عنها)

Au milieu de la seconde année suivant la Hijrah sa sœur Rouqayya tomba malade : Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. Uthman (que Dieu l'agrée), son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Rouqayya mourut juste avant le retour de son père. De retour à Medinah, un des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe.

Fâtima (رضي الله عنها) y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîja (رضي الله عنها). Fâtima (رضي الله عنها) fut énormément touchée par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand il revinrent du cimetière, la voix de 'Omar (que Dieu l'agrée) en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Rouqayya. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il ajouta : 'Ce qui vient du cœur et des yeux, cela vient de Dieu et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan' - par "les mains", il faisait allusion au fait de se frapper la poitrine et de se gifler les joues et par "la langue", aux cris en cœur lancés par les femmes, comme une marque publique de sympathie.

'Othman (que Dieu l'agrée) épousa plus tard l'autre fille du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Oum Kalthoum (رضي الله عنها), et de ce fait devint le Dhu-n Nurayn –l'homme aux deux lumières.

La naissance de ses fils Al-Hasan et Al-Housayn (رضي الله عنهما)

La perte dont souffrit la famille avec la mort de Rouqayya (رضي الله عنها) fut suivie par la joie quand, au grand plaisir de tous les croyants, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un garçon au mois de Ramadan de la troisième année après l'hégire. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) prononça l'Adhan dans l'oreille du nouveau-né et l'appela Al-Hasan, ce qui signifie le beau.

Un an plus tard elle donna naissance à un autre garçon, qui fut appelé Al-Husayn, ce qui signifie le petit Hassan ou 'le petit beau'. Fâtima (رضي الله عنها) emmenait souvent ses deux fils voir leur grand-père qui les aimait excessivement. Plus tard il les emmenait à la Mosquée et ils grimpaient sur son dos quand il se prosternait. Il fit de même avec sa petite-fille, Umamah, la fille de Zaynab.

La naissance de ses filles Zaynab et Oum Kalthoum (رضي الله عنها)

Huit ans après l'hégire, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un troisième enfant, une fille qu'elle nomma comme sa sœur aînée Zaynab, qui était décédée peu avant sa naissance. Cette Zaynab grandit et fut l'héroïne de Karbala. Le quatrième enfant de Fâtima (رضي الله عنها) naquit l'année d'ensuite. L'enfant était aussi une fille et elle l'appela Oum Kalthoum comme sa sœur qui mourut l'année précédente d'une maladie. Ce fut seulement par la progéniture de Fâtima (رضي الله عنها) que la descendance du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fut perpétuée. Tous les enfants mâles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étaient morts en bas âge et les deux enfants de Zaynab (رضي الله عنها), 'Ali et Umamah, moururent jeunes. L'enfant de Rouqayya, Abdullah, mourut aussi alors qu'il n'avait pas deux ans. Cela était une raison supplémentaire à l'admiration accordée par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour Fâtima (رضي الله عنها).

Bien que Fâtima (رضي الله عنها) était souvent occupée avec les grossesses, les naissances, et l'éducation des enfants, elle prenait part autant qu'il lui était possible aux affaires de la communauté musulmane grandissante de Madinah.

Avant son mariage elle était une sorte d'hôtesse pour les pauvres et les démunis d'Ahl as-Suffah. Dès la fin de la bataille d'Uhud, elle vint avec d'autres femmes sur le champ de bataille, pleura les martyrs morts et prit le temps de panser les blessures de son père. Au soir de la bataille des tranchées, elle joua un rôle majeur de soutien avec d'autres femmes en préparant à manger durant le long et difficile siège. Dans son camp, elle menait la prière des femmes musulmanes et à cet endroit on construisit une mosquée appelée Masjid Fâtima, une des sept mosquées où les musulmans étaient de garde et accomplissaient leurs adorations.

Fâtima (رضي الله عنها) accompagna aussi le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quand il fit la Umrah au cours de la 6ème année de l'Hégire, après le traité d'Hudaybiyyah. L'année qui suivit, elle et sa sœur Oum Kalthoum furent parmi la foule nombreuse de musulmans qui participèrent avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à la libération de la Mecque. On rapporte qu'en cette occasion, Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kalthoum (رضي الله عنها) visitèrent la maison de leur mère Khadîja (رضي الله عنها), se rappelèrent les souvenirs de leur enfance et de leur jihad, des longs combats dans les 1ères années de mission du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

La mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et l'annonce qu'elle sera la première de sa famille à le rejoindre

Au cours de Ramadhan de la 10ème année, juste avant qu'il n'accomplisse son pèlerinage d'adieu, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) confia à Fâtima (رضي الله عنها) un secret révélé à personne jusqu'alors : 'Jibril me récitait le Quran et je le lui récitais une fois par an, mais cette année il l'a récité avec moi deux fois. Je suis bien forcé de croire que mon temps est venu'.

De retour de son pèlerinage d'adieu, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tomba gravement malade. Il passa ses derniers jours dans l'appartement de sa femme 'Âicha (رضي الله عنها). Quand Fâtima (رضي الله عنها) venait lui rendre visite, 'Âicha (رضي الله عنها) laissait le père et sa fille seuls ensemble.

Un jour il appela Fâtima (رضي الله عنها)... quand elle vint il l'embrassa et murmura quelques mots dans son oreille. Elle pleura. Alors il murmura à nouveau dans son oreille et là elle sourit. 'Âicha (رضي الله عنها) vit cela et demanda : 'tu pleures et tu ris en même temps Fâtima (رضي الله عنها) ? Que t'a dit le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ?'
'Il me dit d'abord qu'il allait rencontrer son Seigneur dans un court instant et j'ai pleuré.' Il me dit alors : 'Ne pleure pas tu seras la 1ère de ma maison à me rejoindre et là j'ai souris.'

Peu de temps après, le Noble Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) décéda. Fâtima (رضي الله عنها) était frappée de chagrin et on la vit souvent pleurer abondamment. Un des compagnons nota qu'il ne vit plus Fâtima (رضي الله عنها) rire après la mort de son père.

Sa mort

Un matin, tôt, au cours du mois de Ramadhan, 5 mois seulement après la mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), Fâtima (رضي الله عنها) se réveilla semblant exceptionnellement heureuse et pleine de gaieté. L'après-midi, on rapporte qu'elle appela Salma bint Umays (رضي الله عنها) qui veillait sur elle. Elle demanda de l'eau et prit un bain. Elle mit alors de nouveaux habits et se parfuma. Elle demanda ensuite à Salma de mettre son lit dans la cour de la maison. Le visage tourné vers le ciel au-dessus, elle demanda son mari 'Ali (que Dieu l'agrée).

Il fut surpris de la voir étendue au milieu de la cour et lui demanda ce qui n'allait pas. Elle sourit et dit : 'j'ai rendez-vous aujourd'hui avec le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)'

Ali (que Dieu l'agrée) pleura et elle essaya de le consoler. Elle lui dit de prendre soin de ses fils Al-Hasan et Al-Husayn et demanda à être enterrée sans cérémonie. Elle fixa à nouveau le ciel, puis ferma les yeux et rendit l'âme.

Fâtima (رضي الله عنها) la resplendissante n'avait que 29 ans...

Ses mérites

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Les femmes qui ont atteint la perfection dans ce monde sont au nombre de quatre : la vierge Marie, Asiya la femme de Pharaon, Khadîja (رضي الله عنها) la mère des croyants, et Fâtima (رضي الله عنها) la fille de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui)".

On donna à Fâtima (رضي الله عنها) le titre de [az-Zahra], ce qui signifie la Resplendissante, en rapport avec son visage radieux, qui semblait diffuser de la lumière. On dit que lorsqu'elle se levait pour la prière, le mihrab reflétait la lumière de son visage. On l'appelait aussi al-Batul, en raison de son ascèse. Au lieu de passer son temps en compagnie d'autres femmes, elle passait beaucoup de son temps en prière, à lire le Coran ou à d'autres actes d'adoration.

Fâtima (رضي الله عنها) avait une forte ressemblance avec son père, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) . Aicha (رضي الله عنها), l'épouse du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), dit d'elle : 'je n'ai jamais vu une créature de Dieu qui ressemblait davantage au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dans son langage, sa conversation et sa façon de s'asseoir que Fâtima (رضي الله عنها). Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) la voyait s'approcher, il l'accueillait, se levait et l'embrassait, la prenait par la main et la faisait asseoir à l'endroit où il était assis. Elle faisait de même quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) venait vers elle. Elle se levait, l'accueillait avec joie et l'embrassait.

Les bonnes manières de Fâtima (رضي الله عنها), son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture qu'elle avait à quelqu'un qui se trouvait dans le besoin même si elle-même restait sur sa faim. Elle n'avait aucun amour pour les ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie.

Elle a hérité de son père une éloquence convaincante, puisée dans la sagesse. Quand elle parlait, les gens étaient souvent émus aux larmes. Elle avait la capacité et la sincérité pour créer des émotions, émouvoir les gens aux larmes, et emplir leur cœur de louange et de gratitude pour Dieu pour ses faveurs et sa générosité inestimable.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:32

Deuxième fille du Prophète Sallalahou alayhi wa salam , elle est née environ huit années après le mariage de ses parents. Comme ses soeurs, elle reçut la meilleure éducation. Elle fut fiancée à l'un de ses cousins, fils d'un oncle du Prophète Sallalahou alayhi wa salam , Abû Lahab.

Ce dernier refusa d'embrasser l'islam, et fut même un grand ennemi des musulmans. Devant l'extrême agressivité dont il fit preuve ainsi que son épouse, Um Jamîl, soeur d' Abû Sufiyân, à l'égard des musulmans, une sourate fut révélée afin de fustiger son attitude.

« Que périssent les deux mains d'Abû Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » [ Sourate 111 ]

Abû Lahab exigea de son fils qu'il renonce à son mariage avec Ruqaya [qu'Allah soit satisfait d'elle]. Plus tard, `Uthmân , le futur calife, demanda sa main et elle devint son épouse. On sait que le couple fut très uni.

Ils firent, ensemble, partie du premier groupe des émigrés qui partirent en Abyssinie. C'est à leur retour que Ruqaya [qu'Allah soit satisfait d'elle] apprit la triste nouvelle de la mort de sa mère, Khadîja [qu'Allah soit satisfait d'elle], un peu avant l'Hégire.

Ensuite, `Uthmân et Ruqaya [qu'Allah soit satisfait d'eux] émigrèrent vers Médine où ils reçurent, on le sait, un accueil chaleureux et fraternel de la part des musulmans de la ville.

Ruqaya eut un enfant qui mourut en bas âge ; elle tomba malade quelque temps après. `Uthmân la soigna et l'assista jusqu'à sa mort, alors que le Prophète Sallalahou alayhi wa salam menait sa première campagne, à Badr.

La nouvelle de la victoire de Badr parvint à Médine au moment de l'enterrement de Ruqaya [qu'Allah soit satisfait d'elle].

C'est le Prophète Sallalahou alayhi wa salam - de retour à Médine - qui aurait présidé à la prière et serait descendu la déposer dans la tombe. C'était au mois de Ramadan de l'an 2 de l'Hégire.

source image :http://h1.mabellephoto.com/rose-rouge-fleurs--38a0a2T650.jpg

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:28

Zeyneb bint Mohamed

Sa généalogie

Zaynab (que Dieu l'agrée) est la fille aînée du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et de Khadija (que Dieu l'agrée).

Sa naissance

Sa naissance précéda de dix ans, la révélation divine faite à son père (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

Son mariage

Ella a épousé Aba El Aâs fils de Rabii qui était du nombre des plus grands commerçants.

Ses enfants

Aba El Aâs et Zaynab eurent deux heureux événements, en premier lieu la naissance d'une fille dénommée Oumama et plus tard, un garçon prénommé 'Ali.

L'appel à l'Islam de son mari

De retour de sa tournée commerciale, Aba El Aâs fut mis au courant de la propagation de l'Islam à la Mecque, de l'appel à l'unicité et l'adoration d'un Dieu unique. Zaynab exhortait son époux à se rallier à sa foi. Hélas, il déclina l'offre, argumentant sur le fait que l'on dise, qu'il a soi-disant abandonné la religion de ses aïeux pour l'Islam, et tout cela à cause de sa femme (que Dieu l'agrée).

La mort de sa mère et de Abou Tâlib

Les Qoreichites décrétèrent la relégation de toute la famille du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), de ses proches parents et de ses adeptes, qui emménagèrent dans les ravins, aux abords de la Mecque, et cela, pendant une période de trois ans. La Mort de Khadija (que Dieu l'agrée) survenue à cette époque, suivi de celle d'Abou Talib, oncle du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui lui aurait accordé un grand soutien bien qu'il n'était pas converti, il l'aurait protégé du mal que les Qoreichites essayaient de lui faire. Cette année fut désignée l'année du deuil.

L'émigration des musulmans

Sur ordre du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), les fidèles finirent par quitter la Mecque. Zaynab demeura à la Mecque recluse en compagnie de ses enfants.

La capture puis la libération de son mari à Badr (2 H)

Rentrant victorieux à Médine avec un butin et de nombreux prisonniers de guerre, parmi lesquels se trouvait Aba El Aâs.

Les Musulmans avaient exigé une rançon contre la liberté des captifs. A la Mecque, les Qoreïchites se rendirent chez les parents des détenus, afin de réunir la rançon réclamée. Ils se rendirent chez Zaynab (que Dieu l'agrée) lui réclamant le prix de la rançon contre la liberté de son mari. Elle ne possédait que la précieuse parure héritée de sa mère (que Dieu l'agrée). Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'ayant reconnue, il pleura et expliqua aux musulmans les faits, leur demandant avec leur approbation la liberté d'Aba El Aâs.

La séparation avec son mari (2 H)

Le Prophète Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda à Aba El Aâs d'être seul avec lui; une fois en tête à tête, il lui dit : "L'Islam vous sépare, ta femme et toi, elle n'est plus licite pour toi, ni toi pour elle, toi polythéiste et elle musulmane. Je te demande de bien vouloir me l'envoyer"; il accepta la sollicitation.

Son émigration

L'inclination de Zaynab (que Dieu l'agrée) pour l'Islam fut plus forte que toute chose. Enceinte, elle s'apprêta à émigrer, les préparations terminées, elle se mit en route en plein jour et devant les Qoreichites, accompagnée seulement par le frère de son conjoint. La nouvelle de son exode est parvenue aux oreilles des ennemis de l'Islam, et la blessure de la défaite était encore béante chez eux, et l'auteur n'était autre que son père (paix et bénédiction de Dieu sur lui), il fallait se venger, ils envoyèrent quelques hommes, avec à leur tête Abou Soufyan pour les intercepter. Ils finirent par les rejoindre hors de la Mecque, l'un d'eux jeta Zaynab (que Dieu l'agrée) à terre de sa monture sans ménagement. Heurtant un rocher, elle se mit à saigner abondamment perdant le fœtus et faillit mourir. Grand archer, son beau frère s'était mis en position l'arc à la main, la défendant contre quiconque voulait s'approcher d'elle. A cet instant précis, Abou Soufyan s'était interposé pour le calmer. Le frère d'Aba El Aâs se calma et rengaina ses flèches. Il fit demi-tour avec sa belle sœur à la Mecque où elle fut soignée. Une fois ses forces revenues, elle quitta la Mecque avec son beau frère. Arrivée à Médine, elle fut accueillie par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et les Musulmans, ce fut une des réceptions les plus chaleureuses.

La conversion de son ex-mari (7 H)

Aba El Aâs quitta la Mecque pour Médine. Arrivé, il s'introduisit dans la mosquée du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), et là, devant les Musulmans, prononça la formule de foi. Les Croyants, glorifiant et louant Dieu, furent réjouis de sa conversion à l'Islam. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'invita chez lui, appela sa fille Zaynab (que Dieu l'agrée), les réunit de nouveau. Les parfaits et loyaux époux reprirent conjointement une vie heureuse avec leurs enfants Oumama et 'Ali.

Sa mort (8 H)

Une année s'écoula après leurs retrouvailles, Zaynab (que Dieu l'agrée) décéda, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) porta son deuil, ainsi qu'Aba El Aâs. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'enveloppa dans un de ses voiles. Lors de son enterrement, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était descendu dans sa sépulture, attristé de sa perte, invoquant Dieu, afin de la soulager de l'étroitesse du tombeau.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:22
Qu'Allah éteigne ce feu qui a pris dans mes entrailles, j'ai versé tant de larmes mais je n'ai pas réussi! Comment nier un tel amour après que tant de larmes l'aient dénoncé?

Assalam aleykoum mes chers frères et soeurs! C'est par ces mots que je résume mon état lorsque j'ai pris connaissance de ce qu'il y a ci-dessous. Allah est témoin que j'ai mis 3 jours pour m'en remettre.

Je vous en prie mes chers frères et soeurs, prenez 5 bonnes minutes et lisez! Vous ne le regrettrez pas! Je ne peux m'empêcher de verser des larmes à chaque lecture...



Omar a raconté: « Je marchais un jour avec le prophète et quelques compagnons, lorsque le prophète me prit la main tout en marchant! Je me suis trouvé en train de dire (sous l'émotion sans doute) par Allah ya rassoul'Allah! Je t'aime!
Le prophète me répondit: Plus que ton enfant Omar?
-: Oui!
-: Plus que ta femme?
-: Oui!
-: Plus que ton argent ?
-: Oui!
-: Plus que toi-même ?
-: Non! [ cela prouve qu'il disait vrai aux précédentes questions, sinon qu'est-ce qui l'aurait empêché de dire non, s'il a osé le dire à cette question là?]
Le prophète dit alors: Non Omar! Ta foi ne sera complète que lorsque tu m'aimeras plus que toi-même!
Lorsque nous nous séparâmes, je réfléchis (à ce qu'il m'avait dit) et je revins le voir en répétant à haute voix: Par Allah! Je t'aime plus que moi-même!
Il répondit: C'est maintenant Omar! C'est maintenant Omar! (Que ta foi est complète).

Abd'Allah ben Omar (le fils de Omar) lui demanda comment il avait fait pour en arriver à cette conclusion? Omar dit: Je me suis rappelé que j'aurai plus besoin de lui (le prophète ) que de moi-même le jour du jugement dernier. Je me suis rappelé aussi que j'étais dans les ténèbres, et qu'Allah m'avait sauvé par le prophète .


Et toi?
Aimes-tu le Prophète ?
Te manque-t-il? Sincèrement?
Penses-tu à lui?
Ressens-tu quelque chose pour lui au fond de ton coeur?

Tout au long de ce message je vais te rappeler le verset qui dit: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants." (IX-128)
Tu vas en goûter le sens en découvrant, ou re-découvrant, un homme qui t'aime, qui a pleuré tellement tu lui manquais, qui a subit et supporté des épreuves pour que tu deviennes musulman(e) !


Je vais essayer de te décrire cet homme pour te le faire aimer sincèrement!

As-tu envie de le voir? Pour de vrai?

Alors fais fonctionner ton imagination!

Il avait un visage blanc légèrement rougeâtre, rayonnant!

Ibn Jaber (un compagnon) dit: « Lors d'une nuit de pleine lune, le prophète se dirigea vers moi avec la lune dans le dos (tu imagines, il arrive vers toi et dans la même direction que lui tu vois la lune au-dessus dans le ciel). Je me mit à regarder la lune, puis le visage du prophète , et encore une fois la lune puis le visage du prophète , et encore une fois la lune puis le visage du prophète . Par Allah! Le visage du prophète m'est préférable et plus beau à mes yeux que la lune ! »

Et Abd'Allah ibn Salam (un juif) voulut s'assurer que le prophète est bel et bien le messager d'Allah , alors il se dit « Je vais aller le voir et lui poserai 20 ou 50 questions! » Il dit ensuite: « Lorsque je suis venu le voir, dès que j'ai vu son visage, j'ai dit: C'est le messager d'Allah! C'est le messager d'Allah! »

[Tu imagines comment est son visage !]


Les compagnons disaient: « Lorsqu'il souriait, on aurait dit un morceau de lune! »

Alors? Te manque-t-il? As-tu envie de le toucher?

Anas ibn Malek dit de lui : « Je n'ai jamais touché de soie plus douce que la main du prophète ! »

As-tu envie qu'il te prenne dans ses bras affectueusement et que tu sentes son odeur?

Anas ibn Malek dit aussi: « Et je n'ai jamais senti de musc plus agréable que l'odeur du prophète ! »

Est-ce bon? Ton coeur commence à le sentir un peu? Non? Pas encore? Alors continue de lire!


Pour te faire vivre le verset que j'ai cité: " certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
et notamment le passage:[qui est plein de sollicitude pour vous].

Pour que tu puisses voir le sens des mots de ce verset prendre véritablement forme et devenir action, laisse-moi te parler de quelques séquences du jugement dernier.

Tu vas te rendre compte que le prophète sera là avec toi, dans la frayeur de ce jour, pas à pas avec toute son attention et sa délicatesse.

Je lui cède la parole.

Il a dit: « Le jour du jugement dernier, le sol se fendra sur moi en premier (ana awalo man tanchaqo 'anho al ard!) [Je suis le premier à sortir de terre].»

Donc, lorsque tu sortiras il sera déjà là!

Les humains seront là, tous réunis depuis Adam, des milliards d'individus, debouts, ils auront peur, ils seront fatigués, tous nus! Il fera très chaud! Cela faisait 50 000 ans qu'ils auront attendu que le jugement commence! Sans boire et sans manger! Noyés dans leur sueur à différents niveaux. Ils désespèreront!
Qui intercédera?!!!

Tu imagines un peu! Quelle tension! Quel stress!

Puis l'humanité décidera d'agir, mais qui pourra demander à Dieu de commencer le jugement pour en finir avec cette attente?
Ils décideront tous ensemble d'aller voir Adam, le père des prophète pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.

Adam répondra: « Naffsi! Naffsi ! [(J'espère) le salut de mon âme!] J'ai mangé de l'arbre interdit et j'ai désobéi! Allez donc voir Nouh! » [Dans une autre version il dira aussi: « Jamais Dieu n'a été autant en colère qu'aujourd'hui je ne peux rien lui demander]. »

L'humanité se dirigera alors vers Nouh (Noé) pour qu'il intercède auprès de Dieu et lui demande de commencer le jugement.

« Ô Nouh! Toi qui as été sauvé par Dieu (lors du déluge) intercède auprès de Dieu pour qu'il commence le jugement! »

Nouh répondra: « Naffsi! Naffsi! J'ai déjà demandé à Dieu ce dont je n'avais pas à l'interroger (pour son fils le mécréant) et Il m'en a blâmé! Et je n'espère qu'une chose: c'est qu'Il me pardonne. Allez voir Ibrahim! »

L'humanité se dirigera alors vers Ibrahim.


Ibrahim répondra: « Naffsi! Naffsi! J'ai menti trois fois! Allez voir Moussa!»

Moussa dira: « Naffsi! Naffsi! J'ai tué un homme! Allez voir Issa!»

Issa répondra: « Naffsi! Naffsi! Allez voir Mohamed! Un serviteur auquel Allah a pardonné tous les péchés! »

Puis l'humanité se dirigera vers Mohamed qui répondra: « Ana laha! Ana laha! [Elle est pour moi! elle est pour moi (l'intercession) !]


Il a dit ensuite à propos de cela: « Et je me mettrai dans un endroit pour lequel on m'enviera! Et je me prosternerai sous le Trône et je louerai Dieu par des louanges avec lesquelles jamais personne ne l'avait loué ! Et je dirais: Tu m'as promis l'intercession, alors permets-moi d'intercéder pour tes créatures pour que le jugement commence! »

Tu imagines la scène! Le stress et le désespoir de l'humanité en défilant devant chaque prophète ! Et tu imagines aussi ta joie et ta fierté lorsque Mohammed répondra: « Ana laha! Ana laha! »

Pourquoi l'humanité ne s'adressera pas à Mohamed en premier? C'est pour te montrer son rang auprès d'Allah .
Et pourquoi aucun prophète ne s'est proposé pour l'intercession? Parce que chacun connaît sa place et sa "valeur".

Donc voilà, le jugement pourra commencer:

le prophète poursuivit le récit: « Les nations défileront devant moi, et je verrai passer un prophète avec un groupe (de ceux qui l'avaient suivi) et je verrai passer un prophète avec une dizaine d'individus, puis un prophète avec cinq individus, puis un prophète avec deux individus, puis un prophète seul.

Puis je demanderai: Ô Allah! Oummati! Oummati! (Ma oumma! ma oumma! Où est-elle?) Et on me dira alors: Regarde l'horizon. Je regarderai et je verrai une immense (marée) noire [du fait des têtes aux cheveux bruns], alors je serai heureux et là on me dira: C'est Moussa et sa oumma!
Je dirai alors: Ô Allah! Oummati! Oummati! »
[Tu te rends compte à quel point il sera inquiet pour nous! Tant de sollicitude!]

« On me dira alors: Regarde l'autre horizon! Et je verrai une gigantesque (marée) noire (plus immense que la précédente) et on me dira: Voilà ta oumma! Et avec eux 70 000 personnes entreront au paradis sans châtiment ni interrogatoire! Et je demanderai à Dieu de m'en donner plus! Il me dira alors: Avec chaque 1000 personnes il y en aura 70 000 autres qui entreront au paradis sans châtiment ni interrogatoire! (Allah Akbar!)
On me dira alors: Es-tu satisfait Mohamed? Et je répondrai: Oui! »

On se rappelle le verset encore une fois: " Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"

N'oublie pas que ce jour là, la soif sera terrible!

Le prophète raconte: « Le bassin me sera installé et mon minbar à son bord pour que je puisse voir ma oumma. Je les reconnaîtrai à leurs marques (conséquences) des ablutions »

Ce sera ta première rencontre (de près) avec le prophète , il t'appellera: « Viens ! » La soif sera telle que tu voudras te servir du bassin, et là il te dira: « Non! Je te donne à boire moi-même avec ma main! »

[Toujours sa prévenance et sa délicatesse!]

Il est dit que l'eau du bassin est plus blanche que la neige et plus sucrée que le miel. Celui qui en boit une gorgée n'aura plus jamais soif! Et les coupes disponibles sont au nombre des étoiles qu'il y a dans le ciel!

La seconde étape où tu retrouveras le prophète :

Devant "As-Sîrate"(pont surplombant l'enfer et qui aboutit devant la porte du paradis).
Comme nous serons la première nation à passer, le prophète sera là, à chaque fois que l'un de nous abordera "As-Sîrate" il invoquera Allah pour lui: « Ya rabbi salem! Ya rabbi salem! (Ô Allah! Faites qu'il passe sain et sauf!) »
Quoi ?! Moi, le misérable serviteur, le prophète fera des invocations pour moi?
Et oui! Relis le verset s'il te plaît! Et vis-le!
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Tu vois que tu as énormément besoin de lui, n'est-ce pas? Alors? Commence-t-il à te manquer? Ressens-tu tout l'amour qu'il te porte et ton ingratitude vis-à-vis de lui à l'oublier et à occulter son enseignement?
Il sera le seul, ce jour là, à penser aux autres! Tous les humains, prophètes compris, ne penseront qu'au salut de leur propre âme. Il sera le seul à dire: Oummati! Oummati! (Ma oumma! Ma oumma!)

Ceux qui auront réussi à passer "As-Sîrate" seront devant la porte du paradis.
Et à nouveau on attendra qu'on veuille bien nous ouvrir, et à nouveau les humains se dirigeront vers les différents prophètes pour qu'ils intercèdent. Le même scénario qu'au début se reproduira! Et encore une fois chaque prophète répondra:
« Lassto laha! (Je ne suis pas à la hauteur!) » Jusqu'à ce que l'on aboutisse devant Mohamed qui répondra: « Ana laha! Ana laha! » [Elle est pour moi (l'intercession)!]

Et le prophète (qpssl) a raconté: « Et je serai le premier à faire bouger les anneaux (de la porte) du paradis, et l'ange (qui garde la porte) me répondra: Qui est-ce qui frappe? Je répondrai: Mohamed ibn Abd'Allah! Et l'ange répliquera: Ô Mohamed! J'ai eu l'ordre de n'ouvrir à personne d'autre que toi (en premier). »

Et il te prendra la main pour t'accompagner à ta demeure!

Est-ce fini?
Non, bien sûr! Et les musulmans qui sont tombés en enfer, qui va s'en occuper?
Quoi? Encore toi Mohammed ! Tu es encore là! Même pour les pécheurs? Ceux qui ont désobéi et qui se sont laisser aller ?!!!
Et oui, encore lui, le verset prend tout son sens, n'est-ce pas?
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Le prophète a raconté, en parlant des gens qui tomberont en enfer: « J'essaierai de vous éviter de tomber, je vous repousserai et je vous prendrai au niveau de la taille mais vous m'échapperez! Puis je vous repousserai encore une fois et je vous saisirai par la taille et vous m'échapperez! Et je vous repousserai encore une fois et vous m'échapperez!
[Et il décrit la scène en disant qu'il est comme celui qui a allumé un feu, la lumière a attiré les papillons qui sont venus se brûler! [ Les désobéissants parmi les musulmans ont été par la lumière (artifices) du péché et s'y sont brûlés)]]

Puis, en parlant des musulmans qui seront en enfer, le prophète reprit son récit: « Puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Alors Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je me prosternerai sous le Trône et je dirai: Oummati! Oummati! Et Allah me fixera un quota, je les sortirai de l'enfer et les ferai entrer au paradis, puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah ! »
(La répétition dans le texte n'est pas une erreur, il s'agit bien des allers et retours que fera le prophète !)
[Te rends-tu compte! Tout cela et il restera encore des musulmans en enfer! N'as-tu pas honte de mettre ton prophète dans cet état là !!!]

Allah a bien raison dans le verset cité, n'est ce pas?
" Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"
Le récit continue: « Puis je serai gêné vis-à-vis d'Allah et je dirai: « Ya rab! Ya rab! Et Il me répondra: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un grain de foi! Je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois et Il me dira:Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit:"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un granule de foi,je les sortirai de l'enfer et je les ferai entrer au paradis, puis je reviendrai encore une fois et Il me dira: Va et fais sortir de l'enfer quiconque a dit :"La ilaha illa Lah" avec dans son coeur l'équivalent d'un atome de bien... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne de ma oumma en enfer et Allah me dira:Es-tu satisfait Ô Mohamed? Et je répondrai: Je suis satisfait ya rab! Je suis satisfait! »

C'est là l'explication du verset de la sourate "Al Doha" (le jour montant) « Ton Seigneur t'accordera certes [Ses faveurs], et alors tu seras satisfait » (wa lassawfa yo'teeka Raboka fa tarda!)
Te rends-tu compte? Mohamed ne sera pas satisfait tant qu'il y aura un de sa oumma en enfer! N'oublie pas le passage du verset: "plein de sollicitude pour vous".
Et lorsqu'un compagnon demanda un jour au prophète : « A qui bénéficiera ton intercession ô messager d'Allah ? », il répondit: « A ceux qui ont commis les péchés majeurs! ».
Et il a dit aussi: « Chaque prophète a une "invocation agréée" (exaucée) qui n'est point rejetée! Et il dit j'ai mis la mienne (l'invocation agréée) de côté comme intercession pour ma oumma! »
Comme c'est touchant le "j'ai mis de côté"!!! Toujours la oumma Ô messager d'Allah ?!!! La oumma qui t'a oublié?
Et il poursuivit, en parlant de son intercession, en disant: « Elle atteindra quiconque viendra le jour du jugement témoignant "La ilaha illa Lah" de son coeur avec sincérité! »
Lorsque Abou Horaira demanda: « Qui sera le plus heureux de ton intercession le jour du jugement dernier? », le prophète répondit: « celui qui a dit « la ilaha illa Lah » de son coeur avec sincérité! »
Qu'attends-tu? Veux-tu bénéficier de l'intercession? Vas-y! Dis-le maintenant! Concentre toi et sors la du fond de ton coeur: la ilaha illa Lah!
Répète la encore une fois et encore et encore s'il le faut, jusqu'à ce que tu sentes que c'est tout ton être qui témoigne!
Ca y est! Est-elle sortie? Félicitations!!! Tu as l'intercession de ton prophète

N'as-tu pas envie de le voir et de lui dire: « La vie ici-bas est bien fatigante ô messager d'Allah ! On a lutté! On a été patients car on savait que toi aussi tu as lutté et tu as enduré beaucoup d'épreuves. » ?
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras! N'en as-tu pas envie toi? N'as-tu pas envie, ma soeur, qu'il te présente avec fierté à Khadija et Aïcha et qu'il leur dise: « voilà ma fille! Avez-vous vu comment elle était musulmane dans des temps difficiles! Avez-vous vu comment elle était courageuse et a porté le voile alors que tout autour d'elle les filles étaient égarées et l'environnement hostile! Avez-vous vu comment étaient sa chasteté et ses nobles caractères! »?
Imagine un peu la scène! N'est-ce pas beau ?
prophète Mouhammad afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.
C'était le récit de notre rencontre avec le prophète le jour du jugement dernier, mais ici-bas la relation existe-t-elle?

Bien sûr! Et elle dure jusqu'à aujourd'hui!
Le prophète a dit: « Tout homme qui prie (appelle des bénédictions d'Allah) pour moi ou me salue, Allah me rend mon âme et je réponds au salut de celui qui m'a salué. »
Donc il te répond: wa 'aleyka (i) assalam (avec ton prénom)...

Et il a dit aussi: « Tout homme qui prie (appelle des bénédictions d'Allah ) pour moi ou me salue, Allah met à sa charge un ange qui vient me transmettre son salut et je lui rend le salut. »
Tu imagines l'ange: « Ô messager d'Allah untel en France te salue! » !
Il a dit aussi: « Vos actions me sont présentées le jeudi, veille du vendredi, pour ce qu'il y a de bien en elles je loue Allah et pour ce qu'il y a d'autre j'invoque Allah et Lui demande de vous pardonner! »

Chaque jeudi tu loues Allah et tu lui demandes de nous pardonner? Et nous t'avons oublié!!! Les jeudis défilent les uns après les autres et tu ne nous passes même pas par l'esprit toi qui nous aimes tant!

"Certes, un Messager, pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants"

Tu vas voir en quelques exemples toute l'affection qui le liait aux compagnons et pourquoi ils l'ont aimé:

* Lorsque Yazid ibn Sakane tomba martyr lors de la bataille d'Ohod, le prophète dit: « Non! Non! Ne laissez pas son visage sur le sol.» Puis il le prit, pleura et dit: « Ô Allah! Je te prends comme témoin que yazid s'est acquitté de ce qu'il avait! »
* Il creusa lui-même la tombe de Dhil Bijadayne et dit à Omar et Abou Bakr: « Donnez-le moi! » Il le serra dans ses bras et pleura, ses larmes mouillèrent le linceul et il dit: « Ô Allah! Je te prends comme témoin que je suis satisfait de Dhil Bijadayne, alors sois satisfait de lui! »
* Il prit la main de Mo'ad ibn Jabal et lui dit: « Je t'aime! »
* il prit Ibn Abbass dans ses bras et il dit: « Ô Allah ! Donne-lui le discernement et le savoir! »
* Lorsqu'il apprit que Zayd ibn Haritha rentrait de voyage, il alla à sa rencontre, le prit dans ses bras et lui dit: « Tu m'as manqué mon frère! »
* lorsque Omar le consulta pour un voyage, il lui dit: « Ne m'oublie pas dans tes bonnes invocations mon frère! »

Les gens qui l'ont côtoyé l'ont tellement aimé qu'ils relativisaient tout ce qui leur arrivait tant que le prophète n'avait rien:

Talha ben Obayd'Allah mit sa main et se prit une flèche pour protéger le prophète et lui dit: « Que je me fasse égorgé plutôt que quelqu'un te touche! Ya rassoul'Allah!»
Et c'est ainsi aussi qu'une femme, en pleine bataille après avoir appris que son frère était mort répondit: « Et le prophète comment va-t-il? » Elle commença à le chercher sur le champ de bataille. Puis on lui dit que son mari était mort! Que son père était mort! Que son fils était mort! Mais rien ne la perturba et elle continua à chercher le prophète et à demander après lui avec inquiétude jusqu'à ce qu'elle le trouve et lui dit: « Toute calamité après toi (ne te touchant pas) n'est qu'une mince (ridicule) épreuve Ô messager d'Allah! »

De nos jours, rares sont les gens qui sont conscients de la valeur du prophète et qui l'aiment sincèrement!

Néanmoins, j'ai entendu l'histoire contemporaine d'un aveugle qui se rendit à Médine avec un groupe de gens et qui, en se préparant pour sortir à la mosquée du prophète demandait qu'on lui donne son meilleur habit ainsi que du parfum à ses amis et ne cessait de leur dire: « Suis-je bien? Mon apparence est-elle correcte? » Et lorsqu'on lui demanda pourquoi il insistait sur son apparence, il répondit: « Aujourd'hui, je vais voir le prophète je dois être présentable! »
Arrives-tu à sentir cette même relation avec le prophète ?
J'ai entendu aussi l'histoire contemporaine de la femme qui se précipita pour réconcilier deux femmes qui se disputaient devant la mosquée du prophète et qui partit ensuite présenter ses excuses au prophète (alors qu'elle n'y était pour rien). Elle lui dit qu'elle était désolée que cela soit arrivé devant chez lui et pleura à chaudes larmes!


Sa mort:


Le prophète avait 63 ans, il était bien fatigué et avait beaucoup donné ! Il avait traversé tellement d'épreuves: il avait été orphelin, il avait perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle, 7 de ses enfants étaient morts (4 filles et 3 garçons) deux de ces filles lui avaient été renvoyées, divorcées des fils d'Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de l'accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l'histoire de la trahison d'Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans passés, dans des conditions d'extrême dureté à cause de l'environnement hostile, la chaleur et les longs trajets dans le désert d'Arabie! Il avait été blessé à la tête d'un coup d'épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa joue...

Tout cela fit qu'à 63 ans, il n'était plus capable d'accomplir les prières surérogatoires debout et les accomplissait donc assis. Lorsqu'on lui demanda: « Tu pries assis ? Qu'as-tu ya rassoul'Allah ? », il répondit: « Je me suis fatigué à force de me soucier des gens. »

Omar lui dit: « Tu as des cheveux blancs ô messager d'Allah ! » Il lui répondit: « Houd m'a fait vieillir! » (Il s'agit d'un bout de verset qui dit:"demeure sur le droit chemin comme il t'est commandé...")

Cette année là, il sortit pour le pèlerinage d'adieu et répéta: « Ô gens! Prenez de moi (en me regardant pour m'imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me trouverez pas à cet endroit après cette année! »

Puis a été révélé le verset: « J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous »

Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou-Bakr qui pleura! Lorsqu'on lui demanda ce qui le faisait pleurer, il répondit: « C'est (ce verset) l'annonce de la mort (faire-part de décès) du prophète ! C'est le faire-part du décès du prophète ! »

[ en effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée et le message fini, la mission du prophète était arrivé à son terme et donc son existence sur terre aussi!]

Puis le prophète tomba gravement malade pendant treize jours...

Neuf jours avant sa mort, le dernier verset est révélé: « Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah . Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés »

Huit jours avant sa mort, il dit: « Mes frères d'Ohod (les martyrs) me manquent! Je veux leur rendre visite. » Il alla les voir et leur dit: « Assalam aleykoum martyrs d'Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. »

Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent: « Qu'est-ce qui te fait pleurer ya rassoul'Allah? » Il répondit: « Mes frères me manquent! » On lui dit alors: « Ne sommes-nous pas tes frères? » Il dit: « Non! Vous êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu! »


[Il a pleuré tellement tu lui manquais! Et toi t'arrive-t-il de le pleurer?]


Puis son état de santé s'aggrava. Il rassembla alors ses épouses et leur dit: « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? »

[As-tu vu les bonnes manières et le noble comportement envers ses épouses? Il souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha, ce qui veut dire qu'il ne pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels, puisque chaque épouse avait son jour]
Elles l'autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut alors se lever, mais n'y parvint pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l'aider à se déplacer jusque chez Aïcha. Les gens virent dans quel état était le prophète . Inquiets, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent des nouvelles.

Le prophète , chez Aicha essuya la sueur de sur son front et dit: « La ilaha illa Lah! Certes la mort a ses moments d'agonie. »

Puis il demanda : « Qu'est-ce que ce bruit?" (Le bruit venait de la mosquée car sa maison n'est séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau). On lui dit alors: « Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi. » Il dit: « Emmenez-moi à eux! »

Une fois à la mosquée, il dit: « Ô gens! On dirait que vous avez peur pour moi? » Ils répondirent: « Oui! Ô messager d'Allah! »
Il répliqua: « Ô gens! Mon rendez-vous avec vous n'est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)! Par Allah! C'est comme si je le voyais de là où je suis! Ô gens! Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire), je crains pour vous (les mondanités de) la vie d'ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr!! Ô gens! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens! Je vous en conjure pour la prière! (Ne l'abandonnez pas!)

Ô gens! Si j'ai fouetté (injustement) le dos de quelqu'un (d'entre vous) voici mon dos, qu'il vienne me rendre la pareille!
Si j'ai souillé l'honneur (ou réputation) de quelqu'un, voici mon honneur qu'il me rende la pareille!
Si j'ai pris de l'argent à quelqu'un, voici mon argent qu'il me le reprenne et qu'il ne craigne pas la rancune, elle n'est pas dans ma nature!
Jusqu'à ce que je retrouve Allah avec une âme saine et pure. »
Puis il a dit: « Ô gens! Allah a proposé à un serviteur de choisir entre la vie d'ici-bas et la rencontre d'Allah et il a choisit la rencontre d'Allah ! »

[Seul Abou bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva, coupa la parole au prophète et lui dit: « Je sacrifie tout mon avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi! Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie mon enfant pour toi! »

Les gens ont regardé Abou bakr avec désapprobation et réprimande (car il avait interrompu le prophète ce qui était un véritable sacrilège !). D'ailleurs les compagnons, dans les récits, utilisaient tous la même formule pour décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le prophète commençait un prêche: « Nous l'écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous avions (chacun) un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu'il ne s'envolât, effrayé, si nous bougions)].

Le prophète leur dit: Ô gens! Laissez Abou bakr! (ne le réprimandez pas!) par Allah! aucun d'entre vous ne nous a rendu service sans qu'on l'ait récompensé! sauf Abou bakr! je n'ai pas pu le récompenser, alors j'ai laissé sa récompense à Dieu!

Puis, il leva les mains et fit des invocations: « Qu'Allah vous mette à l'abri! Qu'Allah vous assiste! Qu'Allah vous honore! Qu'Allah vous préserve! Qu'Allah vous consolide ! Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu'au jour du jugement dernier! »

[C'est bon! nous sommes en 2005 et le salam est arrivé! Wa'aleyk assalam ya rassoul'Allah! ]

Puis, le prophète retourna chez lui, sa douleur s'intensifia. Il s'allongea tellement il était épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-Rahmane ben Abou Bakr, un "siwak" mais il fut incapable de le lui demander. Aicha, avec sa bienveillance, vit sur quoi le regard du prophète était tombé, alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mit dans la bouche du prophète (par l'autre bout), mais il fut incapable de se frotter les dents avec car celui-ci était dur et le prophète agonisait. Donc Aicha reprit le siwak et le mit dans sa bouche, à elle, pour le mouiller et le rendre moins dur, puis elle le remit dans la bouche du prophète . [Elle s'en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui entre en dernier dans la bouche du prophète juste avant sa mort]. Quelle affection!

Le prophète demanda qu'on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme.

[Quelle scène magnifique! Le prophète de l'humanité mourut dans les bras de sa femme? Oui! »

Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle! Non! Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole! Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu attentifs malheureusement!]

Cela montre aussi toute l'affection et l'amour qu'il y avait dans ce couple. Puis, il leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »

En fait, ce qui se passa, c'est que Jibril entra et salua le prophète : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! » Et le prophète répondit: « Wa 'aleyk Salam ya Jibril!» (Aicha entendit le prophète répondre et comprit que Jibril était présent).

Puis, Jibril dit au prophète : « L'ange de la mort est à la porte, il demande l'autorisation d'entrer et il ne la demandera à personne après toi.» Le prophète lui dit: « Autorise-le à entrer ya Jibril!» (Aicha entendit cela aussi et elle comprit que l'ange de la mort était présent).

L'ange de la mort entra et dit: « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! Allah m'a envoyé te proposer de choisir entre la vie ici-bas et la rencontre avec Allah. »

Malgré l'agonie, le prophète leva la main et dit: « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! »

L'ange de la mort vint alors à côté de la tête du prophète et dit: « Ô toi, bon esprit ! Esprit de Mohamed ben Abdallah! Sors vers l'agrément et les bonnes grâces d'un Dieu satisfait non fâché (contre toi) ! »

La main du prophète tomba! Et sa tête devint lourde dans les bras de Aïcha .


Elle raconta: « Je sus qu'il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j'écartai le rideau qui séparait ma maison de la mosquée,

[seul le prophète empruntait cette issue qui donnait sur la mosquée. à chaque fois que le rideau était écarté les gens voyaient apparaître le prophète mais pas cette fois-ci.]

j'entrai chez les hommes réunis à la mosquée et je criai: Le prophète est mort! Le prophète est mort! Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d'eux ne trouva la force de se lever de sa place! »

Voilà! Le prophète est mort!


Le prophète est mort! il a été mis en terre et couvert de terre...

Fatema, sa fille, a dit à Anas: Ô Anas! comment avez-vous fait pour ( de bon coeur) couvrir de terre le visage du Messager ?

" Le prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères..." ( XXLIII-6)
...Donc, si ses épouses sont leurs mères, lui est un père pour eux!

Il l'a dit lui même: " je suis comme un père pour vous!..."

Il est mort!...

Vous venez de lire la transcription de la conférence "Lamour du prophète saws" donnée par Amr Khaled pendant le dernier Ramadan.
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:16
Ce qui a fait pleurer notre Prophete (saws)

Qu'est ce qui a fait pleurer le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam -que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui)?

Yazid Arrafichi a rapporté sur ANAS ibn MAlek a dit : l'ange Jibril (Gabriel) est venu au prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) à une heure à laquelle il n'avait
pas l'habitude de venir avec une couleur anormale ! Alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) lui a dit :

"pourquoi je te voie de couleur différente (anormale) (qu'est que tu as ??)

Alors Jibril a dit:¨Ô Mohammed ! Je te suis venu à une heure durant laquelle Allah (awj) a ordonné aux souffleurs de l'enfer de souffler sur le feu !! Il ne faut pas que celui qui sait que l'enfer (JAHANNAM) est une vérité, que le feu est une vérité, que le châtiment dans la tombe est une vérité et que la punition d'Allah est immense, soit satisfait et tranquille. Ceci n'est permis qu'a celui qui est sûr de l'éviter !

Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur l) " Ô Jibril décrie-la moi"

Jibril : "Oui, quant Allah (awj) a crée l'enfer (JAHANNAM) il l'a enflammée durant 1000 ans alors elle a rougie. Puis il l'a enflammée durant 1000 autres années et elle a blanchie !! Puis il l'a enflammée 1000 autres années alors elle a noirci !!Jahannam est noire très sombre et elle ne s'éteint jamais, de même pour ses flammes et ses boules de feux !! Et je jure par Celui qui t'a envoyer avec la vérité que : si une petite ouverture de la taille d'une aiguille avait été faite a l'enfer, alors tous les gens
de cette vie auront été brûlées par sa chaleur !! Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si un habit des habits des gens de l'enfer avait été accroché entre le ciel et la terre alors tous les gens de la terre auront succombé à sa mauvaise odeur et a sa chaleur !! Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si un anneau de la chaîne dont Allah a parlé dans son Coran été mise sur une montagne alors il l'aurait fondu jusqu'à la septième terre (le plus profond de la terre )
Et je jure par Celui qui t'a envoyé avec la vérité que si une personne était entrain de subir la punition à l'ouest, la personne se situant à l'est aurait été brûlée à cause de la grandeur de la punition !! Sa chaleur est très grande et son fond et très profond ...... Elle possède sept portes, chaque porte est divisée : une partie pour les femmes et une partie pour les hommes !!

Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) demande : "est-ce qu'elles sont comme nos portes ?!"

Jibril : Non, elles sont ouvertes et l'une et au dessous de l'autre !! Entre chaque porte il y a l'équivalant de 70 ans de marche et la chaleur de la porte qui précède la première est 70 fois plus élevée que la première et ainsi de suite ....

Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui): "qui habite ces porte ?!"

"-La plus basse contient les hypocrites, et les gens qui n'ont pas crus des gens de "elmaida"(table servit) et les gens de pharaon et elle s'appelle "elhawiya"
-la deuxième contient les mécréants 'mochrikin' et elle s'appelle "ja5him"
-la troisième contient les sabioun elle s'appelle SAKAR
-la quatrième contient Ibliss "le satan" et ceux qui l'ont suivi et les majouss et elle s'appelle LATHDA
-la cinquième contient les juifs et s'appelle ELHOTAMA
-la sixième contient les chrétiens et elle s'appelle OUZAYR !! "

Puis Jibril s'est arrêté de parler par respect au prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) a dit : Tu peux me dire qu'elle sont les gens du septième ?!

Alors il a répondu « il contient les gens de ta communauté qui ont fait des grands péchés (KABAER) et qui sont décédés et ne se sont pas repentis "tawba"!! »

Alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) c'est évanoui, Jibril a mis sa tête sur son genoux jusqu'a ce qu'il se réveille ! Quant il se réveilla le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - Que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) a dit: « Ô Jibril : est-ce que des gens de ma communauté entreront au feu ?! »

-Oui, ceux qui ont fait des grands péchés Alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) a pleuré puis Jibril aussi a pleuré !

Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut
d'Allah soit sur l) s'est enfermé dans sa maison et il ne sortait que pour faire la prière et il ne parlait à personne !il pleurait dans la prière et invoquait Allah !!

Le troisième jour Abou Baker est venu frappé à la porte du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) et dit : « assalamo alaykom Ahla albayt, comment se porte le prophète aujourd'hui ? » Mais personne ne lui a répondu !! Alors il partit, en pleurant !
OMAR, a son tour, est venu et il s'arrêta à la porte du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur l) et dit : « assalamo alaykom ahla elbayt, comment se porte le prophète aujourd'hui ? » Mais personne ne lui a répondu!! Alors il partit, en pleurant !!

Ensuite vint SALMAN ELFARISI : « assalamo alaykom Ahla albayt, comment se porte le prophète aujourd'hui ? » Mais personne ne lui a répondu !! Alors il est parti, en pleurant (et il ne pouvait
plus marcher (il marchait et tombait ...)) jusqu'a ce qu'il arrive devant la porte de la maison de FATIMA la fille du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit
sur lui) et dit : assalamo alaykom fille du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) et ALI était absent !: o fille du prophète, le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) ne se voit plus au milieux des gens, il reste
dans sa maison, il ne sort que pour la prière, ne parle à personne et ne permet à personne d'entrer chez lui !!

Alors FATIMA s'est précipitée vers la maison du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit lui) et elle s'arrêta devant la porte du prophète (Salla Allahou alayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur l) elle dit le Salam puis dit : « Oh prophète c'est moi FATIMA , et le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) était dans une position de soujoud et pleurait !!

Il leva la tête et dit (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur l) : comment il peut avoir un obstacle entre moi et ma tendre et douce chérie FATIMA ?? Ouvrez lui la porte !

On ouvrit la porte pour FATIMA et elle entra ! Quand elle vit l'état du prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) (Son visage était devenu très pâle, la tristesse et toutes les larmes qu'il avait versées l'avait beaucoup amaigri) Elle se mit à pleurer et dit : « o prophète qu'est ce qui t'est arrivé ?! »

Alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) dit : o FATIMA: JIBRILE m'est venu et il m'a décrit les portes de l'enfer, et il m'a dit que dans la porte supérieure, il y aura les gens de ma communauté qui auront fait des grands péchés (kabaer) et c'est cela qui me fait pleurer et me rend triste !

FATIMA : comment ils entreront en l'enfer !!?!!

LE prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui): Oui !! Les anges les conduiront à l'enfer, ils n'auront pas les visages noircis, ils n'auront pas les yeux bleuis, ils n'auront pas le bouche fermée, ils ne seront pas avec les satans !et on ne leur mettera pas les colliers de feux.....

FATIMA : comment les anges les conduiront !!??

Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) :les hommes par la barbe !et les femmes par les" thawaeb" et les "nawasi".... en effet beaucoup de vieillards de ma communauté mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer "o ma vieillesse o ma faiblesse ", et combien de jeune mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer, ""o ma jeunesse o ma beauté !" , et combien de femme de ma communauté mourront et diront, alors qu'on les conduit vers l'enfer « oh ! Quelle horrible découverte, ne révéler pas mes péchés » Jusqu'à ce qu'ils arrivent à MALEK ! Alors MALEK quant il les regardera, il demandera aux anges : « qui sont ces gens ? ils ne m'est jamais venu des gens dans un état comme le leur (leurs visages ne sont pas noircis , leur yeux ne sont pas bleuis , leur bouche n'est pas fermée .......)!! Alors les anges diront : c'est comme cela qu'ont nous a ordonnés de te les apporter ! Alors MALEK dit à ces gens " o misérables qui êtes vous ??" ces gens vers l'enfer ils disaient "o Mohamed o Mohamed...!" mais lorsqu'ils ont vu MALEK il ont oublié le nom Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) de la sublime grandeur de Malek alors il leur dit " qu-êtes vous ??"
Ils disent :"nous sommes les gens sur lesquels le coran est descendu ! Et nous sommes parmi ceux qui jeûnaient le mois du Ramadan ! " Alors Malek leur dit : "" le coran n'est descendu que sur la communauté de Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) ! Alors lorsqu'ils entendront le nom de Mohamed !ils criaient "" nous sommes parmi la communauté de Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui)!!"" Alors Malek leur dit :" n'y avait-il pas dans le coran ce qui vous mettait en garde contre les péchés ......!!?? Alors quand on les ramena sur les bords de l'enfer et qu'ils verront le feu et les Zabaniya" ils diront « o Malek permet nous de pleurer sur notre état » alors Malek leur donne l'autorisation, alors ils verseront des larmes jusqu'à ce qu'ils n'ont plus de larmes, alors ils pleurent du sang !alors Malek dira : « que ces larmes auraient été les bienvenues durant votre passage dans le bas monde !!Si vous aviez pleuré par crainte d'Allah dans le bas monde, le feu ne vous aurait pas touché aujourd'hui!! Alors Malek dit au ZABANIYA " metez-les dans le feu!!" Quand ont les jettera dans le feux ils crieront tous "la ilaha illa allah " alors le feu les jeta à l'extérieur !alors Malek dit au feu: "prend-les", l'enfer dira "comment les prendre, alors qu'ils disent "la ilaha illa allah ??!!" Malek " Oui c'est ce que notre Seigneur a ordonné "alors elle les prendra!parmi eux par les pieds d'autre par les jambes, d'autre par la gorge ! Jusqu'a ce qu'elle arrive au visage ! Alors Malek lui dira « ne brûle pas leur visage, il a tant fait du soujoud pour "allah arrahman" dans la vie !!et ne brûle pas leur coeur ils ont eux tant de fois soif durant le ramadan ....... ils resteront un très long moment et ils diront "ya rahman ya rahim ya hannan ya mannan" Alors qu'on applique l'ordre d'Allah (awj), IL demandera a JIBRIL :" qu'est-ce qu'on a fait de la communauté de Mohamed ?! JIBRIL dira " o Allah vous êtes le plus savant de leur état !alors allah (awj) lui dira : "va voir leur état" Alors JIBRIL (as) partira rencontrer Malek qui sera assis sur une chaise de feux aux milieux de l'enfer ! quand il verra JIBRIL (as) ,Malek se lèvera par respect pour lui, et lui dira "" O JIBRIL pourquoi êtes-vous entré à cet endroit !!?? JIBRIL " qu'as-tu fait des gens qui ont fait des péchés de la communauté de Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui)? " Malek " quel mauvaise situation dans laquelle ils sont et comme leur endroit et petit et serré sur eux, leur corps sont brûlés et leur chair est détruite par le feu, il ne reste que leur visage et leur coeurs contenant "leur iman" (la foie) qui brille !! JIBRIL : Montre-les moi !!Alors Malek l'ordonnera aux gardes de l'enfer de les lui montrer ! Alors quand les gens regarderont JIBRIL et verront sa beauté, ils sauront qu'il ne fait pas parti des anges de l'enfer (de la punition) et ils diront « qui est cette créature ! Nous n'avions jamais vu une telle beauté ». Malek dira alors "" C'est JIBRIL, l'ange qui fit descendre le "wahy" sur le prophète Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) ! Alors quand ils entendront le nom de Mohamed ils crieront tous ""O JIBRIL passe le SALAM à Mohamed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) de notre part et dit lui que nos péchés ont partagé entre nous et toi ! et parle lui de notre état ! » Alors JIBRIL partira jusqu'à ce qu'il arrive entre les deux mains de son seigneur. alors allah (awj) lui dira : « Dans quel état as-tu trouvé la Communauté de Mohamed ? »JIBRIL répondra "O mon seigneur ils sont dans un mauvais état !et il sont dans un endroit très difficile !! Allah (awj) dira " ils t'ont demandé quelque chose ?" il dira "" o mon seigneur oui ! Ils m'ont demandé de passer le Salam de leur part au prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) et de lui parler de leur vrai état ! Allah (mauawj) dira " part et dit lui " JIBRIL partira voir le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) qui se trouvera dans une tente de "dorra" blanche qui aura 4000 portes. Chaque porte sera composée de deux parties en or ! Jibril dira :"O Mohammed je suis venu à toi de la part du groupe de pêcheurs de ta communauté qui subissent les tortures dans le feu !ils te passent le Salam et te disent que leur état est très mauvais et qu'ils souffrent énormément ! Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) ira donc jusqu'au dessous du trône de son seigneur !et il se prosternera devant son Créateur, pour le louanger et le glorifier, d'une façon que jamais personne n'aurait pu faire ! Allah (awj) lui dit : lève ta tête et demande je te donnerai ! Et intercède en la faveur de qui tu veux, je l'accepterais !Le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) : O Dieu les misérables de ma communauté : tu as appliqué ton jugement contre eux et tu t'es vengé d'eux! permet moi d'intercéder en leur faveur" Va les voir en enfer et fait sortir ceux qui disent ""la ilaha illa allah " alors le prophète partira a la recherche de ces gens ! Malek quant il verra le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) venir il se mettra debout par respect pour le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) alors ce dernier dira "O Malek comment va ma communauté (c'est-à-dire les misérables) ?"Malek dira : Son état est critique », alors le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) dira : "montre-les moi !" Alors quand les gens de l'enfer regarderont Mohammed (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur l) ils crieront tous :" O Mohammed ! Nos peaux se sont brûlées et le feu a brûlé nos entrailles !! »

Alors il les fera sortir et ils seront devenus, entre temps, du charbon !
Il partira avec eux vers un fleuve de la porte du paradis qui s'appelle fleuve de la (vivacité ~) alors ils se baigneront et en ressortiront rajeunis et très beaux sans "défaut". Leurs visages seront comme la pleine lune ! Il sera écrit sur leur front "les gens de l'enfer qu'allah arrahman a affranchi du feu "et ils entreront aux paradis !! Et lorsque les gens de l'enfer verront que les musulmans sortiront de l'enfer, ils regretteront de ne pas avoir été musulman ! : « Dommage si nous aurions été musulmans dans le bas monde, nous serions sortis de l'enfer aujourd'hui !!!! » et le prophète (Salla Allahou Ralayhi wa Salam - que la Paix et le Salut d'Allah soit sur lui) dit "décrivez l'enfer comme vous voulez !! Quoique vous direz elle est encore plut horrible
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:11
Chaque fois que le vieux berger allait dans les prairies faire paitre ses moutons, il se reposait sous un pommier pres de la colline, et quand c'etait l'autonme, il parlait a l'arbre et disait : "Allez mon brave, donne donc une pomme a ce vieil homme!"
Alors une délicieuse pomme bioen mûre tombait de l'arbre. Le vieil homme prenait son couteau orné de nacre et coupait la pomme en morceaux. Il mélangeait ces morceaux dans du yaourt et mangeait avec un appétit aiguisé par le grand air.
Il avait planté l'arbre vingt ans plus tot et l'avait arrosé au debut. Apres avoir pris ses ablutions, il arrosait l'arbre avec l'eau qui restait dans son bidon. Puis le pommier grandit et commenca a donner des fruits. En ces temps-là, le berger etait jeune et il n'avait aucun mal a cueillir les pommes lui-même. Mais les années paasèrent, et tandis que l'arbre grandissait le berger se fesait vieux. Quel que soit le nombre d'années passées, c'etait toujours le même arbre dont le berger s'etait occupé comme d'un bébé. Il disait parfois, tout en caressant l'arbre :" Mon enfant, envoie-moi ma part d'aujourd'hui!"
Et une pomme tombait aussitot, sans qu'il ait a renouveler sa demande.
Cela continua ainsi pendant de longues années, sans intervalle.
Les villageois pouvaient voir tout cela a distance et la rumeur de répandit que le vieil homme etait un saint. C'est pourquoi ils ne laissaient personne d'autre cueillir des fruits de " l'arbre du berger" , et si quelqu'un osait faire cela en cachette, il se fesait dument réprimander.

Un jour, le berger demanda une fois encore une pomme. Bien que les branches fussent pleines de fruits,aucun ne tomba. Le vieil homme réitéra sa demande, encore et encore..mais l'arbre ne répondait pas. Les vieil homme s'eloigna alors de l'arbre, des larmes ruisselant sur son visage et mouillant sa barbe blanche, puis alla chercher du réconfort aupres de ses moutons. C'etait la toute premiere fois que son enfant l'avait rejeté.
Le berger etait desormais totalement recourbé; son corps était devenu trop lourd pour ses faibles jambes. Quand il rassembla son troupeau et se dirigea vers le village, il fut surpris d'entendre l'appel a la priere du soir venir de la mosquée du village. Ce fut comme une renaissance pour lui, quelque chose lui était venu à l'esprit. Sans faire attention a son vieux coeur, il courut vers l'arbre rempli d'une joie ineffable. Il elbrassa l'arbre avec compassion et dit : " Mon cher, tu as rendu ce vieil homme bien triste ; pourquoi ne m'as tu pas dit que c'etait le premier jour de Ramadhan et qu'il fallait que je jeune!".

SubhanAllah...
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:08
Assya L'épouse du Pharaon
Un modele de Foi indestructible

Allah dit: Dieu fit un exemple, pour ceux qui croient, de la femme de Pharaon, quand elle dit: « Seigneur, bâtis-moi près de Toi une demeure au Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de ses oeuvres. Sauve-moi d'un peuple d'iniquité. » (Sourate 66 verset 11)

Allah dit: La femme de Pharaon dit: « Fraîcheur des yeux pour toi et pour moi! Ne le tuez pas, peut-être nous rendra-t-il service ou l'adopterons-nous pour enfant » – ils ne se doutaient alors de rien !
(Sourate 28 verset 9)

D après Ibn Abbas (Que Dieu soit satisfait de lui), l'envoyé d'Allah a dit:
« Les maîtresses des femmes du Paradis sont Marie, fille de Joachim, puis Fatima, puis Khadija, puis Assya épouse du Pharaon. »
(Rapporté par Ibn 'Asâkir)

Ibn Abbas (Que Dieu soit satisfait de lui) a dit: « L'envoyé d'Allah a tracé par terre quatre traits et a dit: « Savez-vous ce que c'est ? »Ils ont dit : « Dieu et son messager le savent ! » Le Prophète a répondu : “Les privilégiées des femmes du Paradis sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Muhammad, Marie fille de Imrane et Assya fille Mozahim épouse du Pharaon”. (Rapporté par Nassa'i, Abü Ya'la et Ibn 'Asâkir).
L'histoire d'Assya commence très tôt, dès le jour où en compagnie de son mari, elle se trouvait au bord du Nil.
Pharaon se reposait en effet au moment où ses hommes repêchèrent une boite dans laquelle se trouvait un bébé qui semblait avoir été abandonné. A la demande insistante de son épouse, Pharaon accepta de garder l'enfant, n'ayant pu procréer jusque-là.
C'est ainsi que Moussa grandit dans le palais de leur grand ennemi, et Assya, la femme de Pharaon s'attacha énormément à lui, le considérant comme son propre fils.
Au fur et à mesure que les années passaient, Assya voyait l'enfant s'épanouir et devenir un jeune homme beau et fort. Elle craignait souvent pour lui l'injustice de son mari, et cette inquiétude devint constante lorsqu'elle fut informée de la nouvelle de la Révélation.
Mais en même temps, elle en ressentit un grand soulagement.
Jamais en effet elle n'avait été dupe des pouvoirs surhumains que son mari prétendait avoir. Jamais non plus elle n'avait été intimidée par ses vociférations, et il lui faisait beaucoup de peine de voir les sujets se prosterner devant Pharaon et l'adorer comme il l'exigeait c'est-à-dire comme ce dieu qu'il voulait être. Ne répétait-il pas souvent, comme pour s'en convaincre lui-même qu'il était leur dieu suprême?
Pour sa part, elle avait la conviction qu'il n'était qu'un mortel, et par conséquent attendait avec impatience l'Envoyé de Dieu qui la délivrerait de cette situation intenable.
Le jour vint où son fils adoptif fut forcé de quitter le palais afin d'éviter la colère de Pharaon. La souffrance d'Assya fut énorme d'autant plus qu'elle ne pouvait en parler à personne. Elle apprit alors que le mari de sa coiffeuse avait sauvé la vie de Moussa en l'informant de la mort certaine qui l'attendait s'il ne partait pas immédiatement. C'est ainsi qu'elle découvrit une confidente fidèle, car elles partageaient toutes 1es deux la même foi en Dieu et savaient Pharaon impuissant contre elles, tant qu'elles trouvaient refuge auprès de DIEU. Maintenant qu'elle n'était plus tout à fait seule, elle pouvait mieux supporter sa souffrance et son inquiétude, car elle avait quelqu'un avec qui les partager et qui pouvait la soulager un peu.
Beaucoup de temps passa avant qu'elle n'apprenne que Moussa était enfin de retour et qu'il avait demandé à être reçu par Pharaon. Elle fut impatiente d'entendre ce que ce fils adoptif qu'elle chérissait tant avait à dire. Par conséquent, elle se cacha derrière des tentures pour écouter le message dont était porteur Moussa, sans douter un seul instant qu'il ne pouvait apporter que de bonnes nouvelles.
De la place de choix qu'elle s'était réservée, elle put entendre que Moussa venait auprès de Pharaon avec la mission dont Dieu l'avait chargé, celle de l'appeler à craindre Dieu et de croire en Lui. Par la même occasion, il demanda que les juifs, que Pharaon tenait en esclavage, soient libérés.
Assya écouta ces paroles avec beaucoup de plaisir, et toute l'inquiétude dans laquelle elle avait vécu jusque-là disparut comme par enchantement. Elle venait en effet d'avoir la conviction que Moussa était bel et bien un Envoyé de Dieu, et elle eut foi en lui spontanément, entrant ainsi dans la liste des premiers croyants.
Dans les jours qui suivirent, Assya ne put avoir de nouvelles de Moussa que par t'intermédiaire de la coiffeuse de ses filles, qui était également l'une des rares personnes à connaître la foi de l'épouse de Pharaon. Ce dernier ne tarda pas a être informé par sa fille que la coiffeuse était une fidèle de Moussa et il décida aussitôt de la mettre à mort, dès qu'il eut constaté de fait que la femme avait une foi tenace et refusait de renier sa croyance en Dieu. C'est ainsi que la pauvre femme fut brûlée vive, après qu'on lui eut infligé l'une des pires souffrances que puisse vivre une mère: celui de voir ses enfants jetés l'un après l'autre dans le feu.
Assya observait ce spectacle depuis ses appartements, impuissante de sauver son amie et confidente. Elle ne put cependant s'empêcher de maudire son époux. Ce dernier entendit ce qu'elle disait et il comprit aussitôt que sa propre femme était l'une des fidèles de Moussa qu'il pourchassait avec une fureur sans bornes. Assya fut donc emprisonnée a son tour, mais malgré toutes les intimidations, toutes les menaces que PHARAON proféra, sa foi resta inébranlable et ne faillit à aucun moment. Comme il ne parvenait pas à faire changer d'avis sa femme, Pharaon condamna sa femme à être écartelée.
Pendant qu'on lui faisait subir le supplice, la pieuse femme ne fit que maudire Pharaon et son peuple injuste qui continuait à adorer une créature de Dieu et refusait d'adorer son Créateur. Avant de mourir, elle se tourna vers Dieu pour adresser une dernière prière: “Seigneur! Construis-moi auprès de Toi une maison au Paradis. Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve-moi de la gente injuste.”
(Sourate l'Interdiction verset 11)
Allah, connaissant la sincérité de sa foi, répondit favorablement à sa prière et elle mourut en martyr, devenant ainsi un exemple de foi et d'endurance.
Allah dit d'elle en effet: “Dieu fit un exemple de ceux qui ont cru en la femme de Pharaon. ”(Sourate L'interdiction, verset 11)
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:02

Ya Rabi pardonne mes péchés et rapproche-moi de Toi

Augmente mes bonnes actions et augmente ma foi

C'est en Ton nom que je meurs,c'est c'est en Ton nom que je vie

Eloigne-moi de tous ces endroit fréquentés par le Diable

Epargne-moi Ya Rabi de ton chatiment redoutable

Sans Toi, je ne suis rien, sans Toi je ne fais rien

Accorde moi Ta miséricorde, rapproche moi des gens bien

Protége moi, guide moi,

Eloigne moi de tout ce qui peut mettre en péril ma fois

Et qui est si dangerreux

Sans Toi je ne suis rien, sans toi je ne fais rien .

Ya rabi aide moi, jai besoin de ton soutien .

Aide moi, aide moi a t'adorer encore plus que sa.

Car des fois ma foi baisse, et j'aime pas du tout sa

Protége moi contre l'orgueil, le mensonge et l'ostentation

Fait que tout ce qu'on fait soit dans une bonne intention

Si je devais quitter cette terre, fais moi mourir musulman

Avant de partir augmente en moi la peur de Ton jugement

Toi le tout puissant, Toi le plus grand

Aide tous ceux qui sont en train de soufrir injustement

Récompense notre patience et celle de nos soeurs

Paix et salut sur le prophéte bien aimé Sala lahou'alayi oua salam et sur sa communauté.

Ya rabi, pardonne nous le mal qu'on a fait

Donne nous la force, la volonté pour qu'on puisse se rattraper

Ya Rabi, aide nous à vouloir faire du bien

Car Shétane est plus fort que nous sans toi on est rien

Ya Rabi, guide nous car parfois on se perd

Le droit chemin, met-nous dans son itinéraire

Ya Rabi aide nous a vouloir pour son frére Ce qu'on veut pour soi et aide nous a le faire

Ya Rabi aides nous a détester pour autrui Ce qu'on deteste pour nous meme si parfois on n'a pas envie

Ya Rabi, aide nous a garder le droit chemin

A garder le juste milieu et a tendre les deux mains

Ya Rabi, donne nous tout ce dont a besoin

Epargne nous de tout ce qui est inutile tout ce qui ne sert a rien

Ya Rabi, escuse nous pour notre incapacité

On a des compétences mais on a besoin d'être guides

Ya Rabi, aide les musulmans qui souffrent en ce moment

Aide les non croyant a croire au jour du jugement

Ya Rabi, guide mes soeurs mes fréres qu'ont perdu la foi

Ouvre leur les yeux et remets les sur la bonne voie

Ya Rabi, on te demande d'accepter nos priéres

Car t'es le seul et l'unique qui peut raisoner nos fréres

AMINE

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:56
Un soir, pendant que maman préparait le souper, son petit garçon arrive dans la cuisine et lui présente un morceau de papier. Maman s'essuie les mains sur son tablier et commence à lire ce qui était écrit.

Pour avoir tondu le gazon: 5 euro

Pour le nettoyage de ma chambre cette semaine: 1.00 euro
Pour avoir fait des emplettes pour toi: 0.50 euro
Pour avoir gardé mon petit frère pendant que tu était au magazin: 0.25 cents
Pour avoir obtenu un bon bulletin: 5.00 euros
Pour avoir sorti les déchets: 1.00 euros
Pour nettoyage et râtelage de la : 2.00 euros
TOTAL: 14.75 euros
Sa mère l'a regardé droit dans les yeux. On pouvait voir, dans ses yeux étincelant, défiler une foule de souvenirs. La maman prit alors une plume, tourna la fueille et se mit à écrire au verso.

Pour t'avoir porté pendant 9 mois: gratuit
Pour toutes les nuits passées auprès de toi à prier et te soigner: gratuit
Pour tout le temps et toutes les larmes dépensées pour toi depuis ta naissance: gratuit
Pour toutes les inquiétudes: gratuit
Pour tout les conseils, les connaissances transmise et le prix de tes études: gratuit
Pour tes jouets, nourriture, tes vêtements et même t'essuyer les larmes et te moucher: gratuit
Mon fils, si tu fais l'addition, tu constateras que le prix de mon amour pour toi est... gratuit

Eh bien, mes amis, quand le fils eut terminé de lire ce que sa maman avait écrit, deux grosses larmes coulaient sur ses petites joues. Le petit bonhomme regarda sa mère et lui dit :

"MAMAN, COMME JE T'AIME!"

C'est alors qu'il prit la plume et inscrivit en grosses lettres sur sa facture...

PAYÉ AU COMPLET
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