Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 13:59
La mort est proche
Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 17:29

On raconte qu’un homme est venu voir Ibraahim Ibn Adham en lui disant :

-Ô Abu Ishaaq je suis désespéré car je me suis laissé aller dans le péché. Aurais-tu un conseil qui me donnerait de la volonté pour arrêter tout cela et sauver mon âme ?
- Ecoute lui répond Ibrahim je te propose cinq conseils, si tu les accepte et tu les mets en application tu n’auras plus à craindre tes péchés et même tes débauches ne te seront d’aucun préjudice. :
1. Si tu veux désobéir à Allah ne mange pas de la nourriture qu’Il te pourvoie.
- Comment pourrais-je alors que tout ce qui est sur terre est de Sa pourvoyance ?
- Trouves -tu bien de ta part de manger ce qu’Il te pourvoie et de lui désobéir ?
- Non ! Certes. C’est quoi ton deuxième conseil ?
2. Si tu veux lui désobéir cherche toi un pays qui ne Lui appartienne pas !
- Celle-là est pire que la première ! Si l’orient et l’occident sont Sa propriété, ou voudrais-tu que j’habite ?
- Trouves-tu normal de manger de ce qu’Il te pourvoie, d’habiter le pays qui Lui appartient et de lui désobéir ?
- Non ! C’est quoi ton troisième conseil ?
3. Si tu veux lui désobéir en mangeant de ce qu’Il te pourvoie, en habitant Son pays, alors cherches-toi un endroit où Il ne t’y voit pas !
- Oh ! Ibrahim ! Comment ? Lui qui sait même ce qu’on a, caché au fond de nos poitrines ?
- Trouves-tu normal de manger de ce qu’Il te pourvoie, d’habiter le pays qui Lui appartient et de Lui désobéir en sachant qu’Il te voit ?
- Non ! C’est quoi ton quatrième conseil ?
4. Quand l’archange chargé de prendre ton âme viendra prendre ton âme dis-lui de t’attendre afin de prendre ton temps pour te repentir et accomplir de bonnes oeuvres.
-Il n’acceptera certainement pas !
- Mais si tu n’es pas capable de reculer la date de ta mort, pour avoir le temps de te repentir afin d’accomplir de bonnes actions ; dis moi, comment comptes-tu sauver ta peau ?
- C’est quoi ton cinquième conseil ?
5. Quand les anges de l’enfer viendront te prendre tu leur diras alors que tu ne les suivras pas !
- Non ! Ils ne vont pas me laisser et ne vont pas accepter assurément !
- Comment comptes-tu sauver ton âme alors ?
-Ô Ibrahim, cela me suffit ! Je demande pardon à Allaah et je me repends.
 

On dit alors que l’homme n’a pas quitté Ibrahim pour adorer Allaah comme lui jusqu’à ce que la mort les ait séparés

Source photo:http://www.rouen-musees.com/medias/musee/240-ls_1309-clef-pliante_hd-zoom.jpg.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 22:53

 

http://tanora.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2008/11/chemin.jpgSufyan ath-Thawrî sur son lit de mort recommanda à Ali b. al-Hasan as-Sullamî:

 
 

*Sois toujours sincère, garde-toi du mensonge, de la félonie, de l'ostentation et de l'orgueil; ce sont des défauts qui réduisent à néant les bénéfices acquis par la pratique des bonnes œuvres. 


 
 

*En matière de religion, prends pour seul conseiller l'homme qui observe fidèlement la sienne et pour compagnon celui qui te détourne des vanités terrestres.

*L'idée de la mort toujours présente à l'esprit, implore souvent le pardon divin et, ta vie durant, songe à ton salut.

*Prodigue les conseils pieux à qui les sollicite.

*N'abuse pas de la confiance mise en toi par un croyant, car, dès lors, c'est Dieu Lui-même et Son Prophète que tu trahirais.

*Fuis chicaneries et disputes.

*Évite ce qui peut donner prise au doute pour te cantonner dans les inébranlables certitudes; il y va de ta sauvegarde.

*Ordonne le bien et interdis le mal, tu seras ainsi aimé de Dieu.

*Mets-toi d'abord en règle avec ta conscience, le Seigneur Se chargera d'établir ta notoriété aux yeux d'autrui.

*Accepte les excuses quand on t'en présente et n'en veuille pas à tes frères en Islam.


* Renoue avec quiconque aura rompu avec toi; en pardonnant les offenses, tu te hisseras au rang des compagnons des prophètes.

*Remets-t-en à Dieu en chaque circonstance, en public comme en privé.

*Crains-Le comme le mortel que tu es, appelé à être ressuscité et conduit en troupeau devant le Tout-Puissant.


* N'oublie pas l'alternative qui t'attend: ou le jardin sublime ou le feu ardent

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 22:48

http://www.fabiovisentin.com/photography/photo/20/orange-gerber-daisy-flower-macro-photo.jpgSon mariage avec Abou Talha (que Dieu l'agrée)

D'après Anas (que Dieu l'agrée), Malick Ibn Anas dit à sa femme, Oum Soulaym, la mère d'Anas : "Cet homme (le Prophète) interdit le vin". Et puis il regagna la Syrie où il périt. Par la suite Abou Talha s'adressa à Oum Soulaym, histoire de lui demander sa main.
La dame répondit en ces termes : "Abou Talha, un homme comme toi ne peut pas être éconduit, mais tu es encore mécréant et moi je suis musulmane, ce qui rend notre mariage impossible".
- "Dis, quel en est le coût ?"
- "De quel coût s'agit-il ?"
- "De l'or et de l'argent."
- "Je ne veux ni or ni argent, mais je veux que tu deviennes musulman. Si tu te convertis, je m'en contenterai à titre de dot et je ne veux rien d'autre."
- "Comment m'y prendre (c'est-à-die qui va m'aider à le faire) ?"
- "le Messager de Dieu."
Abou Talha alla sur le champ retrouver le Messager de Dieu au milieu d'un groupe de ses compagnons. Quand le Messager le vit venir, il leur dit : "Voilà Abou Talha qui arrive le visage éclairé par l'Islam".
Abou Talha lui raconta ce qu'Um Soulaym avait dit et il la lui donna en mariage.

La mort de son enfant et sa patience dans cette épreuve

Thait al-Banani (l'un des rapporteurs du hadith d'après Anas) a dit : "Nous ne sachions pas une dot fût plus importante que la sienne puisqu'il se contenta de l'adhésion à l'Islam (de son homme). Cette épouse était de petite taille aux yeux charmants. Elle resta auprès de son mari qui l'aimait très fort et ils eurent un enfant. Ensuite celui-ci tomba gravement malade. Ce qui toucha Abou Talha profondément.

Abou Talha se levait à l'aube, faisait ses ablutions et se rendait auprès du Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) pour prier avec lui et restait en sa compagnie jusqu'au milieu de la journée. Et puis il rentrait chez lui pour manger et se reposer. Après avoir accompli la prière du zuhr, il repartit pour rejoindre le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) et ne revenait qu'après la prière du crépuscule.

Une fois Abou Talha alla retrouver le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) dans la soirée [à la mosquée] et l'enfant décèda (pendant son absence).
Oum Soulaym se dit : personne n'informera Abou Talha du décès de son fils avant moi. Elle prépara le corps de l'enfant et le couvrit et le plaça dans un coin de la maison comme s'il s'endormait. Abou Talha revint de chez le Mesager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) en compagnie d'un groupe de ses compagnons et co-utilisateurs de la mosquée.
- "Comment va mon fils ?" Dit-il.
- "Ô Abou Talha, il est aujourd'hui plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis le début de sa souffrance et j'espère qu'il s'est reposé." Dit-elle.
Et puis elle servit le dîner et ils mangèrent. Puis les gens prirent congé de lui. Et Il alla se coucher. Sa femme se mit dans sa meilleure toilette. C'est-à-dire qu'elle se para pour être plus belle.

Elle vint se coucher à côté de lui. Dès qu'il sentit l'odeur du parfum, il fit avec elle ce qu'un homme fait à sa femme.

Vers la fin de la nuit, elle dit : "Abou Talha, dis-moi ! Si des gens prêtaient à d'autres un objet et venaient le leur réclamer ensuite, les emprunteurs pourraient-ils refuser la restitution de l'emprunt ?"
- "Non."
- "Dieu le Puissant, le Majestueux t'avait prêté ton fils et Il l'a repris. Sois patient et espère en être compensé par Dieu."

Il fut furieux et lui dit : "Tu me laisses faire ce que j'ai fait (les rapports intimes) puis tu m'annonces le décès de mon fils ?!" Et puis il dit : "Nous appartenons à Dieu et c'est à Lui que nous retournerons" et loua Dieu.

Au matin, il prit un bain, se rendit auprès du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut), pria avec lui et l'informa de ce qui s'était passé.
Le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) dit : "Puisse Dieu faire de la nuit dernière une nuit bénie pour vous".
Cette prière prophétique profita à Oum Soulaym et elle conçut un enfant.

La naissance de son second fils

Elle accompagnait le Messager (que Dieu le bénisse et le salut) dans ses voyages et ne le quittait nulle part.
Le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) dit : "Si elle accouche, amenez-moi l'enfant."

Une fois, elle l'accompgnait dans un voyage et le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) avait l'habitude, à son retour à Médine, de ne pas y entrer en pleine nuit. Quand ils arrivèrent à proximité de Médine, Oum Soulaym commença le travail d'accouchement. Abou Talha alla s'occuper d'elle tandis que le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) poursuivait son voyage.
Abou Talha dit : "Ô Maître, tu sais qu'il me plaît de sortir avec ton Prophète et de rentrer avec lui. Mais voilà que je me trouve retenu par ce que Tu vois..".
Oum Soulaym lui dit : "Abou Talha, je ne sens plus ce que je sentais".
Le couple reprit son voyage et la femme ne recommença son travail d'accouchement qu'après leur arrivée à Médine. Elle eut un garçon et dit à son fils Anas : "Anas, je ne l'allaiterai que quand tu l'aurais montré au Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) et elle lui remit des dattes avec le bébé".
Anas dit : "Le bébé pleura toute la nuit et je m'en occupais jusqu'au matin. Puis je le portai au Messager de Dieu que je trouvai vêtu d'un manteau et entrain de marquer des chameaux et des moutons (il s'agissait du marquage des chameaux issus de la zakat pour éviter leur perte). Quand il regarda le bébé, il dit :
- "Est-ce que la fille de Malhane a accouché ?"
- "Oui" Lui dit Anas.
- "Attends que je sois entièrement à vous." Et puis il jeta ce qu'il avait en main, saisit le bébé et dit : "Est-ce qu'il est venu avec quelque chose ?"
- "Oui, des dattes" Lui dirent-ils.
Et puis, le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) prit quelques dattes, les mit dans sa bouche pour les mouiller avec sa salive. Puis il ouvrit la bouche du bébé, y introduisit les dattes et les fit passer à la partie supérieure de la bouche Le bébé se mit à lécher les dattes et les sucer. Ainsi la première nourriture reçue par l'estomac de ce bébé fut mélangée avec la salive du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut).
Celui-ci dit : "Voyez comment les Ansars aiment les dattes !"
Anas dit : je lui dit : ô Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) donne-lui un nom.
Il massa son visage et l'appela 'Abdoullah. Aucun jeune des Ansars n'était meilleur que lui. Il eut beaucoup de descendants et subit le martyr pendant la conquête de la Perse par les Musulmans. Ceci fait partie des effets de la prière bénie du Prophète (que Dieu le bénisse et le salut). (Al-Boukhari, Mouslim, Ahmad, at-Tayalissi)

Partager cet article
Repost0
1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 22:17

Nourrir l'indigent


Allah le Tout-puissant dit : « Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, - (disant): "C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons: nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. - Nous redoutons de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique. - Allah les protégera donc du mal se jour là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie, - et les rétribuera pour ce qu’ils auront enduré, en leur donnant le paradis et des (vêtements) de soie » ]sourate Al-Inssan : 8-12]

Les Salafs avaient l'habitude d'assurer la nourriture des autres et ils l'ont placé avant beaucoup d'actes d'adoration et cela est récompensé de la même manière si vous alimentez une personne affamée ou un bon frère musulman. Par conséquent, la pauvreté n'est pas une condition pour nourrir une personne.

Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : « Quand un croyant nourrit un croyant affamé, Allah l'alimentera des fruits du Paradis. Et quand il étanche la soif d'un croyant, Allah le fera boire du vin cacheté pur du Paradis. » [Rapporté par Al-Tirmidhi avec une bonne chaîne de transmission].

Certains de nos pieux prédécesseurs ont dit : « Pour moi inviter dix de mes amis et les alimenter d'un repas qu'ils aiment est meilleur pour moi que l’affranchissement de dix des descendants (du prophète) Ismâ’Îl. »

Beaucoup parmi les Salafs avaient l'habitude de laisser leur nourriture de rupture du jeûne à d'autres. Parmi eux, ‘Abdullah Ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée), Daoud Al Ta’i, Malik Ibn Dinar et Ibn Ahmad Hanbal. Ibn ‘Omar ne rompait son jeûne qu’avec les orphelins et les indigents. Parfois, s'il apprenait que sa famille avait renvoyé les orphelins et les indigents, il ne rompait pas le jeûne cette nuit-là. Aussi, parmi les Salafs étaient ceux qui nourrissaient leurs frères musulmans tandis qu'ils continuaient à jeûner. Ils les ont aussi servis et ont fait attention à leur bien-être. Parmi eux étaient AI Hassan Al-Bassri et ‘Abdullah Ibn Al-Mubarak.

Abu Al-Sawar Al-'Adwi dit : « Quelques hommes de la tribu Banou ‘Adiy avaient l'habitude de prier dans la mosquée. Aucun d'eux n’avait jamais rompu le jeûne seul. S'il trouvait quelqu'un avec qui partager,
il mangeait avec lui, sinon, il le prenait à la mosquée, pour que d'autres mangent avec lui et qu’il mange avec d'autres. Nourrir d’autres gens est un acte d'adoration qui amène beaucoup d'autres actes d'adoration. Les liens d'amour et de fraternité sont renforcés entre toi et la personne que tu nourris et cela peut te mener au Paradis.
»


Le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : « Vous n'entrerez pas au Paradis avant que vous ne croyiez et vous ne croirez pas avant que vous ne vous aimiez. » [Rapporté par Mouslim] Cet acte te tiendras proche des gens pieux et Allah te récompenseras car la nourriture que tu fournis les aide à accomplir leurs actes d’adoration (envers Allah).

L’aumôneSadaqa


Le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) était le plus généreux des gens et il était plus généreux encore pendant Ramadan. Il était plus généreux en bonnes actions que le vent qui souffle.

Le messager d'Allah a aussi dit : « La meilleure aumône est celle donnée pendant le Ramadan. » [Rapporté par Al-Tirmidhi d'Anas].

Zayd Ibn Aslam a rapporté de son père qui a dit : « J'ai entendu ‘Omar Ibn Al-Khattâb (qu'Allah
l’agrée) dire : « Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a commandé de donner l’aumône, donc j'ai donné quelque chose de ma richesse »
Alors j'ai dit : « aujourd'hui je rivaliserai avec Abu Bakr car je ne peux jamais faire ainsi. Alors j'ai fait don la moitié de ma richesse ». Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) m'a demandé : « Qu'as-tu laissé pour ta famille ? » Il dit : « L’équivalent de ce que j’ai donné. » Mais Abu Bakr a apporté toute sa richesse et le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) lui a demandé : « Qu’as-tu laissé pour ta famille ? » Il a répondu : « Allah et Son Messager » j'ai dit : « je ne rivaliserai jamais plus avec toi pour quoi que ce soit. »

Talha Ibn Yahyâ Ibn Talha a relaté : « Ma grand-mère Sa'da bint ‘Awf AI-Mariya qui était la femme de Talha Ibn Ubaydullah m’a rapporté : « Talha est venu à moi un jour déconcerté. Donc je lui ai demandé : « Qu’y a-t-il pour que je te je vois avec un visage sombre ? Quel est ton problème ? Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour t’aider ? » Il dit : « Non, tu es une épouse musulmane croyante. » J'ai dit : « Alors quel est le problème ? » Il dit : « La richesse que j'ai acquise et qui me dérange. » J'ai dit : « Ne t’inquiète pas, distribue la. » Elle a dit : « Il l'a divisé jusqu'à ce qu’il ne reste plus un seul dinar. » Talha Ibn Yahyâ a dit : « J'ai demandé au gardien de la propriété de Talha quel en était le montant. » Il répondit : « Quatre cent mille. »

Donc, cher frère, l’aumône pendant Ramadan a une signification spéciale, empresse-toi de la distribuer selon tes moyens.L’aumône prend beaucoup de formes.


 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 11:42
Les larmes d'Al-Hassan al-Bassri

 

Nous fîmes la prière du vendredi avec Al-Hassan Al-Basri , et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda : 

"Que t'arrive-t-il - qu'Allah te fasse miséricorde - alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ?"

Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit : Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des compagnons du Prophète , entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier].

 

Puis il ajouta : Loin s'en faut ! Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas d'esprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ?

Par Allah ! Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite. Certes, la religion de l'un d'entre vous est [semblable à un] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait :

Crois-tu au Jour de la rétribution ?

Il répondrait : Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution ! Il ment.
 
Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée d'une douceur, une foi accompagnée d'une conviction, une science accompagnée d'une indulgence, une indulgence accompagnée d'une science, une intelligence accompagnée d'une douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée d'une modération, des dépenses accompagnées d'une sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, l'acquittement des droits [d'autrui], une rectitude accompagnée d'une équité ; il n'est pas injuste envers celui qu'il hait, il ne commet pas de péchés afin d'aider celui qu'il aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins d'œil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne s'amuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il n'éprouve pas de plaisir lorsqu'un malheur atteint autrui.

Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il s'empresse de s'acquitter de l'aumône légale. Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon. Il fréquente les savants afin d'apprendre, il se tait lorsqu'il est avec eux, afin d'être sain et sauf. Il parle afin de rapporter un butin, s'il se comporte bien, il se réjouit, et s'il se comporte mal, il demande pardon [à Allah].

Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve d'indulgence, s'il subit une injustice, il patiente, si on l'opprime, il s'éloigne, il ne cherche de protection qu'auprès d'Allah, il ne demande l'aide que d'Allah. Il est posé lorsqu'il est en public, il est très reconnaissant lorsqu'il est seul, il est satisfait de ce qu'il possède, il loue [Allah] pour l'aisance. C'est un patient lors des malheurs, le désespoir ne l'atteint pas et il n'est pas vaincu par l'avarice. S'il s'assoit avec ceux qui font du vacarme, on l'inscrit parmi ceux qui invoquent [Allah], et s'il s'assoit avec ceux qui invoquent [Allah], on l'inscrit parmi les insouciants.

Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on l'humilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre n'a aucune valeur pour lui, c'est pour cela qu'il n'y construit pas de demeure et qu'il n'y change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allah] et il ne pense pas du mal d'Allah.

Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier, il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre.

Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de l'Enfer, son âme témoigne de la science d'Allah, ses membres invoquent Allah, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à l'abri de lui.

Le croyant est franc s'il promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on l'instruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à l'abri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il œuvre beaucoup, il a peu d'espoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. » Puis il pleura et fit pleurer.

source : les larmes de Al-Hassan Al-Basri

 qu'Allah récompense notre soeur leila-lyla pour ce partage

Salama ibn 'Amir a dit : 
 
Partager cet article
Repost0
1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 22:30
Sheikh Ali Tantawi raconte dans ses mémoires à propos de Sheikh Ahmad Al-Zayaat :

« Le Sheikh (Ahmad Al-Zayaat) était un maître qui ne connaissait pas grand-chose de ce monde hormis : El Azhar dans laquelle il avait l'habitude d'enseigner, la maison dans laquelle il vivait, et le chemin qui séparait ces deux lieux.

Les années passèrent et le Sheikh devint vieux, son état de santé s'était détérioré et il avait besoin de se reposer. Le docteur l'a donc forcé à se reposer et lui a suggéré de s'éloigner de son lieu de travail et de sa résidence, il lui a conseillé de profiter du calme et de la tranquillité des parcs près du Nil.

Un jour le Sheikh sortit et arrêta une charrette (il n'y avait pas de voitures à l'époque) et demanda au conducteur : « Mon fils, conduis-moi jusqu'à une place dans laquelle je pourrais profiter de la vue et me relaxer. »

Cependant le conducteur de la charrette était une personne malintentionnée et conduisit le Sheikh jusqu'à un endroit en Egypte dans lequel on y trouvait des maisons closes.

Arrivés à destination, il dit au Sheikh : « Nous y sommes. »

Le Sheikh dit : « Ô mon fils, la prière du Maghrib est proche, ou pourrais-je prier ? Emmène-moi d'abord à la mosquée. »

Le conducteur [pointant du doigt une maison] dit : « La mosquée est là-bas. »

La porte [de cette maison] était ouverte et la femme qui gérait cet endroit était assise, à la manière avec laquelle celles qui lui sont semblables s'assoient.

Lorsqu'il la vît, il baissa son regard. A côté il y avait une chaise vers laquelle il se dirigea et sur laquelle il s'assit, attendant l'Appel à la prière (Adhan).

La femme confuse le fixa du regard.

Qu'est-ce qui amena cet homme ici ?

Il ne ressemblait pas à ses clients habituels.

Elle continua à s'interroger, mais n'osa pas lui demander ce qu'il faisait ici.

Ce qui la retint fut la timidité qu'elle contenait dans son cœur, même si elle était une prostituée. Cependant cette timidité semble apparaître uniquement devant les gens de Piété.

De son côté le Sheikh faisait du Tasbih (répétant subhan Allah), tout en regardant sa montre jusqu'à ce qu'il entendit de très loin l'Adhan du Maghrib. Il dit à la femme : « Ou est le Muedhin (i.e la personne qui appelle à la Prière canonique) ici ? Pourquoi n'appelle-t-il pas à la prière alors que son temps est arrivé ? Es-tu sa fille ? »

Elle restait silencieuse.

Il attendit un moment et dit : « Ma fille, le temps du Maghrib est court et il n'est pas permis de le retarder, je ne vois personne ici et si tu as ton Wudhu (i.e tes ablutions) alors pries derrière moi en Jama'ah (i.e groupe).

Il fit l'appel à la prière et était sur le point de faire l'Iqamah (i.e le petit appel à la prière), et sans la regarder il remarqua qu'elle était restée immobile.

Il dit : « Quel est le problème ? N'as-tu pas ton Wudhu ? »

Tout d'un coup, comme si son Iman (i.e sa Foi) s'était réveillée et qu'elle se rappelait des jours passés, une époque durant laquelle elle était emplie de pureté et loin des péchés, elle commença à éclater en sanglots tout en se jetant à ses pieds.

Le Sheikh surpris ne savait pas de quelle manière il pouvait la calmer.

Elle commença donc par raconter son histoire.

Il vit dans ses paroles de grands regrets et sentit la sincérité dans son repentir. Il lui dit alors :

« Ecoute ma fille ce que le Seigneur de l'Univers dit :

{ قُلْ يَا عِبَادِيَ الَّذِينَ أَسْرَفُوا عَلَى أَنْفُسِهِمْ لَا تَقْنَطُوا مِنْ رَحْمَةِ اللَّهِ إِنَّ اللَّهَ يَغْفِرُ الذُّنُوبَ جَمِيعًا **

Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. » [39/53]

Tous les péchés ma fille, tous les péchés...

La porte du repentir est ouverte à tous les pécheurs et elle est tellement large qu'elle peut tous les contenir peu importe le poids de leurs péchés même si c'est la mécréance.

Donc quiconque mécroit en le Tout-Puissant après qu'il ait été croyant, mais se repent avant que l'heure de sa mort arrive, qu'il ait été sincère dans son repentir et qu'il ait restauré son Islam, Allah l'acceptera.

Allah, ma chère fille, est le plus Généreux des généreux. As-tu déjà entendu que quelqu'un de généreux ait fermé la porte au visage de ceux qui étaient venus le chercher ?

Lève-toi et va prendre un bain, couvre-toi également. Va et purifie ta peau avec de l'eau et ton cœur par des regrets et le repentir. Et tourne-toi vers ton Seigneur, je t'attendrais.

Mais ne tarde pas afin de ne pas manquer la prière du Maghrib.
Elle fit donc comme il lui demanda de faire et revint vêtue d'un nouveau vêtement et d'un nouveau cœur. Elle se mit derrière lui et pria. Elle goûta la prière et ressenti sa douceur, elle sentait également celle-ci purifier son cœur.

Quand la prière fut terminée, il lui dit : « Viens avec moi, et essaie de couper toute relation que tu as eu avec cet endroit et les gens qui le fréquentaient. Essaie également d'effacer de ta mémoire le temps passé ici. »

Demande constamment à Allah le pardon, et élève-toi par les bonnes actions.

En vérité l'adultère n'est pas un péché aussi grand que la mécréance, Hind était mécréante et elle avait dans son cœur une grande animosité envers le Prophète d'Allah (صلى الله عليه وسلم ) au point de tenter de manger le foie de son oncle Hamza (رضي الله عنه ), malgré cela elle cru au Message et fut parmi les croyantes sincères et nous commençâmes à dire : رضي الله عنها = qu'Allah soit satisfait d'elle.

Le Sheikh l'emmena dans une maison dans laquelle vivaient des femmes droites, et lui trouva un homme vertueux à qui il conseilla de prendre soin d'elle.

Référence :

1 / 252 ط المنارة بعناية مجاهد ديرانية
Partager cet article
Repost0
1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 22:26

 

" Que veulent faire mes ennemis de moi ? Mon jardin et mon verger se trouvent dans ma poitrine. Ou que j'aille ils m'accompagnent sans jamais se départir de moi. Pour moi l'emprisonnement est solitude, l'exécution est martyre et le banissement est tourisme"

références: Dhayl Tabaqat al Hanabila ibn Rajab al Hambali t 2 p 402
Partager cet article
Repost0
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:35

Les femme qui sont à prendre pour modèles sont sans aucun doute les mères des croyants, c'est-à-dire les épouses du Prophète Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam . Elles sont nommées ainsi « Oummahatoul Al Mou-minine » (les mères des croyants) d'après la parole d'Allah -Le Très Haut- :
"Annabio Awla bil Mo2minina min anfossihim, wa
azwajouho ommahatohom "
Traduction relative et rapprochée : " Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes, et ses épouses ( au prophète) sont leurs mères ( aux croyants) " S33 V6

Et aussi Allah -Le Très Haut- a dit :
"Ya nissa2a annabiyi lastona ka a7adin mina Annissa2"
يَـٰنِسَآءَ ٱلنَّبِىِّ لَسۡتُنَّ ڪَأَحَدٍ۬ مِّنَ ٱلنِّسَآءِۚ

Traduction relative et rapprochée : " Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme" S33 V 32

Ali ibn Talîb Radia Allaho 3anh a rapporté qu'il a entendu le Messager d'Allah Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam dire :

" La meilleure des femmes est Maryam fille de 'Imran et la meilleure d'entre elles est également Khadija bint Khouwaylid "
Hadith rapporté par al Boukharî n°3815 et Mouslim n°69/2430.

Ibn 'Abbas Radia Allaho 3anh a dit : Le messager d'Allah Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam a marqué quatre fois le sol, et il dit :
« Savez vous ce que c'est ? »
Ils dirent : « Allah et Son messager sont plus savants !»
Il dit : « Les meilleures femmes des gens du paradis qui sont : Khadija bint Khouwaylid, Fatima bint Mouhammad, Assia bint Mouzâhim femme de Pharaon, et Maryam bint 'Imran, qu'Allah les agrées toutes. »
Hadith rapporté par Ahmad n° 1/293 ; ibn Hajar l'a authentifié dans Fath al Barî 6/471.

Selon Anas Radia Allaho 3anh , Jibril est venu au Prophète alors qu'il était avec Khadija et il lui dit : « Allah te salue Khadija. »
Elle lui dit : « Allah c'est Lui Le Salam, et sur Jibril le Salam et que le Salam, la miséricorde et la bénédiction soit sur toi. »
Hadith Hassan rapporté par Nassa-î n° 254.

Abou Houraïra Radia Allaho 3anh rapporte que l'ange Jibril est venu au Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et dit :
« O Messager d'Allah, voici Khadija qui arrive en portant avec elle un plat de sauce, ou de nourriture ou de boisson, lorsqu'elle arrivera à toi, passe lui le Salam de Son Seigneur, et de ma part, et annonce lui cette bonne nouvelle : Une demeure au Paradis en perle, loin de toutes peines et de toutes gênes. »
Hadith rapporté par Boukharî n°3820 et par Mouslim n°71/2432.

Aïcha Radia Allaho 3anh a dit :
« Je n'ai jamais été autant jalouse des épouses du Prophète comme je ne l'étais de Khadija, alors que je ne l'ai jamais vue. Seulement le Prophète l'évoquait à tel point qu'il sacrifiait un mouton, le coupait en morceaux qu'il partageait entre nous pour ensuite l'envoyer aux amis de Khadija, jusqu'à ce qu'une fois je lui dise : « Comme s' il n'y avait dans cette vie que Khadîdja !! ».
Et il me répondit : « Elle était ainsi... , et ainsi...et j'eus d'elle des enfants. »
Hadith rapporté par Boukharî n° 3816

Partager cet article
Repost0
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:16
On rapporte de l'Imam du Hadith, le Cheikh Mouhammad Naçiroudine al-Albany (rahimahoullah) ce récit :

Une sœur d'Algérie appela le Cheikh et dit: " O Cheikh ! J'ai une bonne nouvelle. "
Le Cheikh répondit : "Qu'Allah vous bénisse par de bonne nouvelles ".
Elle a dit: " Une des sœurs a fait un rêve, et je voudrait vous le raconter".
Le Cheikh a dit : " J'espère qu'elle a vu (quelque chose) de bon ".
Elle a dit: " O Cheikh ! Est-ce que lorsque quelqu'un vient et vous raconte un rêve il faut dire : " j'espère que vous avez vu (quelque chose) de bon et (si tout va bien) c'est bon "? Est ce que ceci est confirmé dans la Sounnah ? "
Le Cheikh a répondu: " Non. Ceci n'est pas confirmé, cependant, il n'y a aucun mal a employer cette expression de temps en temps ".
Elle a dit : " Cette sœur s'est vue sur un balcon qui donnait sur un chemin. Et sur ce chemin elle a vu le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui- par sa description (connue). Puis elle m'a vu debout devant le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui- et a vu le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui- me sourire, et je lui souriait aussi.
Puis je l'ai appelée, et lui ai dit : " Descends. Descend avec nous. "
Ainsi quand elle est descendue elle m'a demandée: " Qui regardes-tu ? "
Et je lui ai dit: " Regardes donc vers celui que je regarde ", et elle a vu le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui-, puis le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui- a souri et il a avancé sur ce chemin. Nous avons alors marché ensemble le long de ce (même) chemin (la sœur et moi) et tandis que nous marchions nous avons vu un Cheikh sur ce (même) chemin, et nous lui avons adressé nos salutations, nous avons dit: " as-Salâmou 'alaykoum ", et il nous a répondu: " wa 'alaykoumous-Salâm wa Rahmatou-llâh wa Barakâtouh."

Alors ce Cheikh nous a demandé: " Avez-vous vu le Messager –Prières et bénédictions d'Allah sur lui-? "
Nous avons dit: " Oui, nous l'avons vu. "
Puis cette sœur m'a demandée: " Qui est ce Cheikh? "
Et je lui ai dit : " C'est le Cheikh al Albany. " » [ fin du rêve ]
La sœur qui avait appelé le Cheikh, dit alors : " Je demande à Allah de faire que ceci soit une bonne nouvelle pour vous O Cheikh, et je souhaitai vous en informer, O Cheikh, j'espère vraiment que ce soient une bonne nouvelle, incha-Allâh, que vous êtes sur la voie de la Sounnah, incha-Allâh Ta'ala. Alors que dites-vous O Cheikh? "
Ici, le Cheikh n'a rien répondu, mais plutôt les larmes ont commencées à couler (sur son visage) et il a pleuré abondement. Ensuite il a demandé aux frères qui étaient en sa présence, de partir.
Livre : « Mouhaddith al-'Asr Mouhammad Naçirouddine al-Albani » Page 40-42, de Samir Ibn Amine Azzouheiry
Partager cet article
Repost0