On raconte qu’un homme est venu voir Ibraahim Ibn Adham en lui disant :
-Ô Abu Ishaaq je suis désespéré car je me suis laissé aller dans le péché. Aurais-tu un conseil qui me donnerait de la volonté pour arrêter tout cela et sauver mon âme ?
- Ecoute lui répond Ibrahim je te propose cinq conseils, si tu les accepte et tu les mets en application tu n’auras plus à craindre tes péchés et même tes débauches ne te seront d’aucun préjudice. :
1. Si tu veux désobéir à Allah ne mange pas de la nourriture qu’Il te pourvoie.
- Comment pourrais-je alors que tout ce qui est sur terre est de Sa pourvoyance ?
- Trouves -tu bien de ta part de manger ce qu’Il te pourvoie et de lui désobéir ?
- Non ! Certes. C’est quoi ton deuxième conseil ?
2. Si tu veux lui désobéir cherche toi un pays qui ne Lui appartienne pas !
- Celle-là est pire que la première ! Si l’orient et l’occident sont Sa propriété, ou voudrais-tu que j’habite ?
- Trouves-tu normal de manger de ce qu’Il te pourvoie, d’habiter le pays qui Lui appartient et de lui désobéir ?
- Non ! C’est quoi ton troisième conseil ?
3. Si tu veux lui désobéir en mangeant de ce qu’Il te pourvoie, en habitant Son pays, alors cherches-toi un endroit où Il ne t’y voit pas !
- Oh ! Ibrahim ! Comment ? Lui qui sait même ce qu’on a, caché au fond de nos poitrines ?
- Trouves-tu normal de manger de ce qu’Il te pourvoie, d’habiter le pays qui Lui appartient et de Lui désobéir en sachant qu’Il te voit ?
- Non ! C’est quoi ton quatrième conseil ?
4. Quand l’archange chargé de prendre ton âme viendra prendre ton âme dis-lui de t’attendre afin de prendre ton temps pour te repentir et accomplir de bonnes oeuvres.
-Il n’acceptera certainement pas !
- Mais si tu n’es pas capable de reculer la date de ta mort, pour avoir le temps de te repentir afin d’accomplir de bonnes actions ; dis moi, comment comptes-tu sauver ta peau ?
- C’est quoi ton cinquième conseil ?
5. Quand les anges de l’enfer viendront te prendre tu leur diras alors que tu ne les suivras pas !
- Non ! Ils ne vont pas me laisser et ne vont pas accepter assurément !
- Comment comptes-tu sauver ton âme alors ?
-Ô Ibrahim, cela me suffit ! Je demande pardon à Allaah et je me repends.
On dit alors que l’homme n’a pas quitté Ibrahim pour adorer Allaah comme lui jusqu’à ce que la mort les ait séparés
Source photo:http://www.rouen-musees.com/medias/musee/240-ls_1309-clef-pliante_hd-zoom.jpg.
Sufyan
ath-Thawrî sur son lit de mort recommanda à Ali b. al-Hasan as-Sullamî:
*Sois toujours sincère, garde-toi du mensonge, de la félonie, de l'ostentation et de l'orgueil; ce sont des défauts qui réduisent à néant les bénéfices acquis par la pratique des bonnes œuvres.
*En matière de religion, prends pour seul conseiller l'homme qui
observe fidèlement la sienne et pour compagnon celui qui te détourne des vanités terrestres.
*L'idée de la mort toujours présente à l'esprit, implore souvent le
pardon divin et, ta vie durant, songe à ton salut.
*Prodigue les conseils pieux à qui les sollicite.
*N'abuse pas de la confiance mise en toi par un croyant, car, dès lors,
c'est Dieu Lui-même et Son Prophète que tu trahirais.
*Fuis chicaneries et disputes.
*Évite ce qui peut donner prise au doute pour te cantonner dans les
inébranlables certitudes; il y va de ta sauvegarde.
*Ordonne le bien et interdis le mal, tu seras ainsi aimé de
Dieu.
*Mets-toi d'abord en règle avec ta conscience, le Seigneur Se chargera
d'établir ta notoriété aux yeux d'autrui.
*Accepte les excuses quand on t'en présente et n'en veuille pas à tes frères en Islam.
* Renoue avec quiconque aura rompu avec toi; en pardonnant les
offenses, tu te hisseras au rang des compagnons des prophètes.
*Remets-t-en à Dieu en chaque circonstance, en public comme en
privé.
*Crains-Le comme le mortel que tu es, appelé à être ressuscité et conduit en troupeau devant le Tout-Puissant.
* N'oublie pas l'alternative qui t'attend: ou le jardin sublime ou le feu ardent
Son mariage avec Abou Talha (que Dieu l'agrée)
D'après Anas (que Dieu l'agrée), Malick Ibn Anas dit à sa femme, Oum Soulaym, la mère d'Anas : "Cet
homme (le Prophète) interdit le vin". Et puis il regagna la Syrie où il périt. Par la suite Abou Talha s'adressa à Oum Soulaym, histoire de lui demander sa main.
La dame répondit en ces termes : "Abou Talha, un homme comme toi ne peut pas être éconduit, mais tu
es encore mécréant et moi je suis musulmane, ce qui rend notre mariage impossible".
- "Dis, quel en est le coût ?"
- "De quel coût s'agit-il ?"
- "De l'or et de l'argent."
- "Je ne veux ni or ni argent, mais je veux que tu deviennes musulman. Si tu te convertis, je m'en
contenterai à titre de dot et je ne veux rien d'autre."
- "Comment m'y prendre (c'est-à-die qui va m'aider à le faire) ?"
- "le Messager de Dieu."
Abou Talha alla sur le champ retrouver le Messager de Dieu au milieu d'un groupe de ses compagnons.
Quand le Messager le vit venir, il leur dit : "Voilà Abou Talha qui arrive le visage éclairé par l'Islam".
Abou Talha lui raconta ce qu'Um Soulaym avait dit et il la lui donna en
mariage.
La mort de son enfant et sa patience dans cette épreuve
Thait al-Banani (l'un des rapporteurs du hadith d'après Anas) a dit : "Nous ne sachions pas une dot
fût plus importante que la sienne puisqu'il se contenta de l'adhésion à l'Islam (de son homme). Cette épouse était de petite taille aux yeux charmants. Elle resta auprès de son mari qui l'aimait
très fort et ils eurent un enfant. Ensuite celui-ci tomba gravement malade. Ce qui toucha Abou Talha profondément.
Abou Talha se levait à l'aube, faisait ses ablutions et se rendait auprès du Prophète (que Dieu le
bénisse et le salut) pour prier avec lui et restait en sa compagnie jusqu'au milieu de la journée. Et puis il rentrait chez lui pour manger et se reposer. Après avoir accompli la prière du zuhr,
il repartit pour rejoindre le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) et ne revenait qu'après la prière du crépuscule.
Une fois Abou Talha alla retrouver le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) dans la soirée [à
la mosquée] et l'enfant décèda (pendant son absence).
Oum Soulaym se dit : personne n'informera Abou Talha du décès de son fils avant moi. Elle prépara
le corps de l'enfant et le couvrit et le plaça dans un coin de la maison comme s'il s'endormait. Abou Talha revint de chez le Mesager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) en compagnie d'un
groupe de ses compagnons et co-utilisateurs de la mosquée.
- "Comment va mon fils ?" Dit-il.
- "Ô Abou Talha, il est aujourd'hui plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis le début de sa
souffrance et j'espère qu'il s'est reposé." Dit-elle.
Et puis elle servit le dîner et ils mangèrent. Puis les gens prirent congé de lui. Et Il alla se
coucher. Sa femme se mit dans sa meilleure toilette. C'est-à-dire qu'elle se para pour être plus belle.
Elle vint se coucher à côté de lui. Dès qu'il sentit l'odeur du parfum, il fit avec elle ce qu'un
homme fait à sa femme.
Vers la fin de la nuit, elle dit : "Abou Talha, dis-moi ! Si des gens prêtaient à d'autres un objet
et venaient le leur réclamer ensuite, les emprunteurs pourraient-ils refuser la restitution de l'emprunt ?"
- "Non."
- "Dieu le Puissant, le Majestueux t'avait prêté ton fils et Il l'a repris. Sois patient et espère
en être compensé par Dieu."
Il fut furieux et lui dit : "Tu me laisses faire ce que j'ai fait (les rapports intimes) puis tu
m'annonces le décès de mon fils ?!" Et puis il dit : "Nous appartenons à Dieu et c'est à Lui que nous retournerons" et loua Dieu.
Au matin, il prit un bain, se rendit auprès du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut),
pria avec lui et l'informa de ce qui s'était passé.
Le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) dit : "Puisse Dieu faire de la nuit dernière
une nuit bénie pour vous".
Cette prière prophétique profita à Oum Soulaym et elle conçut un enfant.
La naissance de son second fils
Elle accompagnait le Messager (que Dieu le bénisse et le salut) dans ses voyages et ne le quittait
nulle part.
Le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) dit : "Si elle accouche, amenez-moi
l'enfant."
Une fois, elle l'accompgnait dans un voyage et le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) avait
l'habitude, à son retour à Médine, de ne pas y entrer en pleine nuit. Quand ils arrivèrent à proximité de Médine, Oum Soulaym commença le travail d'accouchement. Abou Talha alla s'occuper d'elle
tandis que le Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) poursuivait son voyage.
Abou Talha dit : "Ô Maître, tu sais qu'il me plaît de sortir avec ton Prophète et de rentrer avec
lui. Mais voilà que je me trouve retenu par ce que Tu vois..".
Oum Soulaym lui dit : "Abou Talha, je ne sens plus ce que je sentais".
Le couple reprit son voyage et la femme ne recommença son travail d'accouchement qu'après leur
arrivée à Médine. Elle eut un garçon et dit à son fils Anas : "Anas, je ne l'allaiterai que quand tu l'aurais montré au Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) et elle lui remit des
dattes avec le bébé".
Anas dit : "Le bébé pleura toute la nuit et je m'en occupais jusqu'au matin. Puis je le portai au
Messager de Dieu que je trouvai vêtu d'un manteau et entrain de marquer des chameaux et des moutons (il s'agissait du marquage des chameaux issus de la zakat pour éviter leur perte). Quand il
regarda le bébé, il dit :
- "Est-ce que la fille de Malhane a accouché ?"
- "Oui" Lui dit Anas.
- "Attends que je sois entièrement à vous." Et puis il jeta ce qu'il avait en main, saisit le bébé
et dit : "Est-ce qu'il est venu avec quelque chose ?"
- "Oui, des dattes" Lui dirent-ils.
Et puis, le Prophète (que Dieu le bénisse et le salut) prit quelques dattes, les mit dans sa bouche
pour les mouiller avec sa salive. Puis il ouvrit la bouche du bébé, y introduisit les dattes et les fit passer à la partie supérieure de la bouche Le bébé se mit à lécher les dattes et les sucer.
Ainsi la première nourriture reçue par l'estomac de ce bébé fut mélangée avec la salive du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut).
Celui-ci dit : "Voyez comment les Ansars aiment les dattes !"
Anas dit : je lui dit : ô Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salut) donne-lui un
nom.
Il massa son visage et l'appela 'Abdoullah. Aucun jeune des Ansars n'était meilleur que lui. Il eut
beaucoup de descendants et subit le martyr pendant la conquête de la Perse par les Musulmans. Ceci fait partie des effets de la prière bénie du Prophète (que Dieu le bénisse et le salut).
(Al-Boukhari, Mouslim, Ahmad, at-Tayalissi)
Nourrir l'indigent
Allah le Tout-puissant dit : « Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, - (disant): "C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons: nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. - Nous redoutons de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique. - Allah les protégera donc du mal se jour là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie, - et les rétribuera pour ce qu’ils auront enduré, en leur donnant le paradis et des (vêtements) de soie » ]sourate Al-Inssan : 8-12]
Les Salafs avaient l'habitude d'assurer la nourriture des autres et ils l'ont placé avant beaucoup d'actes d'adoration et cela est récompensé de la même manière si vous alimentez une personne affamée ou un bon frère musulman. Par conséquent, la pauvreté n'est pas une condition pour nourrir une personne.
Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : « Quand un croyant nourrit un croyant affamé, Allah l'alimentera des fruits du Paradis. Et quand il étanche la soif d'un croyant, Allah le fera boire du vin cacheté pur du Paradis. » [Rapporté par Al-Tirmidhi avec une bonne chaîne de transmission].
Certains de nos pieux prédécesseurs ont dit : « Pour moi inviter dix de mes amis et les alimenter d'un repas qu'ils aiment est meilleur pour moi que l’affranchissement de dix des descendants (du prophète) Ismâ’Îl. »
Beaucoup parmi les Salafs avaient l'habitude de laisser leur nourriture de rupture du jeûne à d'autres. Parmi eux, ‘Abdullah Ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée), Daoud Al Ta’i, Malik Ibn Dinar et Ibn Ahmad Hanbal. Ibn ‘Omar ne rompait son jeûne qu’avec les orphelins et les indigents. Parfois, s'il apprenait que sa famille avait renvoyé les orphelins et les indigents, il ne rompait pas le jeûne cette nuit-là. Aussi, parmi les Salafs étaient ceux qui nourrissaient leurs frères musulmans tandis qu'ils continuaient à jeûner. Ils les ont aussi servis et ont fait attention à leur bien-être. Parmi eux étaient AI Hassan Al-Bassri et ‘Abdullah Ibn Al-Mubarak.
Abu Al-Sawar Al-'Adwi dit : « Quelques hommes de la tribu Banou ‘Adiy avaient l'habitude de prier dans la mosquée. Aucun d'eux n’avait jamais rompu le jeûne seul. S'il trouvait quelqu'un avec qui partager,
il mangeait avec lui, sinon, il le prenait à la mosquée, pour que d'autres mangent avec lui et qu’il mange avec d'autres. Nourrir d’autres gens est un acte d'adoration qui amène beaucoup d'autres actes d'adoration. Les liens d'amour et de fraternité sont renforcés entre toi et la personne que tu nourris et cela peut te mener au Paradis. »
Le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : « Vous n'entrerez pas au Paradis avant que vous ne croyiez et vous ne croirez pas avant que vous ne vous aimiez. » [Rapporté par Mouslim] Cet acte te tiendras proche des gens pieux et Allah te récompenseras car la nourriture que tu fournis les aide à accomplir leurs actes d’adoration (envers Allah).
L’aumôneSadaqa
Le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) était le plus généreux des gens et il était plus généreux encore pendant Ramadan. Il était plus généreux en bonnes actions que le vent qui souffle.
Le messager d'Allah a aussi dit : « La meilleure aumône est celle donnée pendant le Ramadan. » [Rapporté par Al-Tirmidhi d'Anas].
Zayd Ibn Aslam a rapporté de son père qui a dit : « J'ai entendu ‘Omar Ibn Al-Khattâb (qu'Allah
l’agrée) dire : « Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a commandé de donner l’aumône, donc j'ai donné quelque chose de ma richesse »Alors j'ai dit : « aujourd'hui je rivaliserai avec Abu Bakr car je ne peux jamais faire ainsi. Alors j'ai fait don la moitié de ma richesse ». Le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) m'a demandé : « Qu'as-tu laissé pour ta famille ? » Il dit : « L’équivalent de ce que j’ai donné. » Mais Abu Bakr a apporté toute sa richesse et le messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) lui a demandé : « Qu’as-tu laissé pour ta famille ? » Il a répondu : « Allah et Son Messager » j'ai dit : « je ne rivaliserai jamais plus avec toi pour quoi que ce soit. »
Talha Ibn Yahyâ Ibn Talha a relaté : « Ma grand-mère Sa'da bint ‘Awf AI-Mariya qui était la femme de Talha Ibn Ubaydullah m’a rapporté : « Talha est venu à moi un jour déconcerté. Donc je lui ai demandé : « Qu’y a-t-il pour que je te je vois avec un visage sombre ? Quel est ton problème ? Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour t’aider ? » Il dit : « Non, tu es une épouse musulmane croyante. » J'ai dit : « Alors quel est le problème ? » Il dit : « La richesse que j'ai acquise et qui me dérange. » J'ai dit : « Ne t’inquiète pas, distribue la. » Elle a dit : « Il l'a divisé jusqu'à ce qu’il ne reste plus un seul dinar. » Talha Ibn Yahyâ a dit : « J'ai demandé au gardien de la propriété de Talha quel en était le montant. » Il répondit : « Quatre cent mille. »
Donc, cher frère, l’aumône pendant Ramadan a une signification spéciale, empresse-toi de la distribuer selon tes moyens.L’aumône prend beaucoup de formes.
Nous fîmes la prière du vendredi avec Al-Hassan Al-Basri , et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda :
"Que t'arrive-t-il - qu'Allah te fasse miséricorde - alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ?"
Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit : Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des compagnons du Prophète , entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier].
source : les larmes de Al-Hassan Al-Basri
qu'Allah récompense notre soeur leila-lyla pour ce partage
Les femme qui sont à prendre pour modèles sont sans aucun doute les mères des croyants, c'est-à-dire les
épouses du Prophète Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam . Elles sont nommées ainsi « Oummahatoul Al Mou-minine » (les mères des croyants) d'après la parole d'Allah -Le Très Haut- :
"Annabio Awla bil Mo2minina min anfossihim, wa azwajouho ommahatohom
"
Traduction
relative et rapprochée : " Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes,
et ses épouses ( au prophète) sont leurs mères ( aux croyants) " S33 V6
Et aussi Allah -Le Très Haut- a dit :
"Ya nissa2a annabiyi lastona ka a7adin mina Annissa2"
يَـٰنِسَآءَ ٱلنَّبِىِّ لَسۡتُنَّ ڪَأَحَدٍ۬ مِّنَ ٱلنِّسَآءِۚ
Traduction relative et rapprochée : " Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme" S33 V 32
Ali ibn Talîb Radia Allaho 3anh a rapporté qu'il a entendu le Messager d'Allah Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam dire :
" La meilleure des femmes est Maryam fille de 'Imran et la meilleure d'entre elles est également Khadija bint Khouwaylid "
Hadith rapporté par al Boukharî n°3815 et Mouslim n°69/2430.
Ibn 'Abbas Radia Allaho 3anh a dit : Le messager d'Allah Salla Allaho 3alayhi Wa Sallam a marqué quatre fois le sol, et il dit :
« Savez vous ce que c'est ? »
Ils dirent : « Allah et Son messager sont plus savants !»
Il dit : « Les meilleures femmes des gens du paradis qui sont : Khadija bint Khouwaylid, Fatima bint Mouhammad, Assia bint Mouzâhim femme de Pharaon, et Maryam bint 'Imran, qu'Allah les agrées
toutes. »
Hadith rapporté par Ahmad n° 1/293 ; ibn Hajar l'a authentifié dans Fath al Barî 6/471.
Selon Anas Radia Allaho 3anh , Jibril est venu au Prophète alors qu'il était avec Khadija et il lui dit : « Allah te salue Khadija. »
Elle lui dit : « Allah c'est Lui Le Salam, et sur Jibril le Salam et que le Salam, la miséricorde et la bénédiction soit sur toi. »
Hadith Hassan rapporté par Nassa-î n° 254.
Abou Houraïra Radia Allaho 3anh rapporte que l'ange Jibril est venu au Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et dit :
« O Messager d'Allah, voici Khadija qui arrive en portant avec elle un plat de sauce, ou de nourriture ou de boisson, lorsqu'elle arrivera à toi, passe lui le Salam de Son Seigneur, et de ma
part, et annonce lui cette bonne nouvelle : Une demeure au Paradis en perle, loin de toutes peines et de toutes gênes. »
Hadith rapporté par Boukharî n°3820 et par Mouslim n°71/2432.
Aïcha Radia Allaho 3anh a dit :
« Je n'ai jamais été autant jalouse des épouses du Prophète comme je ne l'étais de Khadija, alors que je ne l'ai jamais vue. Seulement le Prophète l'évoquait à tel point qu'il sacrifiait un
mouton, le coupait en morceaux qu'il partageait entre nous pour ensuite l'envoyer aux amis de Khadija, jusqu'à ce qu'une fois je lui dise : « Comme s' il n'y avait dans cette vie que Khadîdja !!
».
Et il me répondit : « Elle était ainsi... , et ainsi...et j'eus d'elle des enfants. »
Hadith rapporté par Boukharî n° 3816