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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:58

As salâm 'alaikoum wa rahmatullâhi wa barakatouhou chères soeurs, qui ne portez pas encore le hijâb.


J'ai toujours été persuadé que faire la morale durement n'arrangerait jamais les choses, alors je vous propose cette réflexion, pensée avec douceur, pour vous.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est un homme qui parle ici (c'est vrai, le hijâb ne le concerne pas directement, on pourrait aisément lui dire "tu ne sais pas de quoi tu parles, ce n'est pas toi qui doit le porter", mais il vient quand même vers vous...Prenez quelques minutes, et, encore une fois avec douceur, lisez ce qu'il vous dit...

Allâh, qu'Il soit glorifé, nous précise dans Son saint Coran qu'Il a créé de nous, pour nous, des épouses, pour que nous vivions en tranquillité auprès d'elles. Tout le monde connaît ce célèbre verset.

Alors, chères soeurs, je vous le dis. Naturellement, de l'amour se créera entre nous. Nous serons amenés in shâ Allâh a vous épouser, et vous serez amenées à être nos épouses. Ma future femme est peut être là, maintenant, en train de lire cet article, alors je vais m'adresser à vous toutes, comme si je m'adressais à elle.



Si j'étais amené à épouser une femme qui ne porte pas le hijâb, je m'entretiendrais avec elle dès nos premiers jours de vie à deux. Admettons que mon épouse soit Meriem... Je lui dirais :

« Ya Meriem. Tu es maintenant mon épouse, et j'ai le devoir d'être prévenant, attentionné et doux à ton égard. J'ai comme modèle mon bien aimé Muhammad, sallalahû 'aleyhi wa salâm, et tu as d'inombrables modèles, les Mères des croyants, Fatima, et les femmes pieuses, qu'Allâh les agrée toutes. Ya Meriem. Tu vas devenir le miel de mon coeur, mais par Allâh, pourquoi le hijâb ne fais pas partie de ta vie ? Le hijâb, tu n'as pas su le porter avant de m'épouser. Maintenant, tu es ma femme. Et ma femme, porte le hijâb. Je suis responsable de toi devant Allâh, et je ferai ce qu'il faut pour que le hijâb entre dans ton coeur comme la prière est entrée dans ton coeur. Alors dis moi, ya Meriem, quels sont les freins que tu as trouvé contre le hijâb ? »

Elle pourrait me répondre, dans un premier temps, que pour son travail, elle ne peut pas...

Je lui dirais alors :

« Ya Meriem. Allâh, qu'Il soit glorifié, n'a t'Il pas dit : "Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s’Il veut, de par Sa grâce" ? Tu travailles pour gagner de l'argent. Je travaillerai davantage et je rapporterai ce qu'il faut à la maison, in shâ Allâh. Sache une chose chère épouse, nul autre qu'Allâh n'est garant de notre bonne entente, du bonheur dans notre foyer, aussi, nous nous devons de répondre à toutes Ses prescriptions, pour qu'Allâh, de par Sa grâce, comble de bienfaits notre couple. Si ton travail t'empêche de te couvrir, alors nous nous priverons de ton travail. Qu'importe si des moments durs nous touchent, Allâh saura apporter le nécessaire à Ses serviteurs croyants et soumis. Et nous aspirons à être de ceux-ci, n'est-ce pas ? Alors, ya Meriem, ton travail n'est maintenant plus un frein ! Quels sont les autres freins ? »

Elle pourrait me répondre, maintenant, qu'elle a peur de ne pas être belle avec...

Je lui dirais alors :

« Ya Meriem. Il faut être un homme pour ressentir le bonheur qu'apportent une caresse de tes cheveux, un regard qui dure, un parfum qui embaûme la pièce, qu'Allâh soit loué de m'offrir un joyau beau comme la lune dans une nuit noire. C'est à moi qu'Allâh a offert ce présent, et je ne désire pas le partager. Chacun de tes cheveux appartient à mon coeur, comme j'appartiens tout entier au tien. Ton intimité deviens mon intimité. Et la mienne, est tienne. Que tous les hommes à l'extérieur puisse poser les yeux sur toi, mon jardin secret, ne peut convenir à un homme doué de raison, et a une femme consciente de la pureté et la splendeur de son statut de "Musulmane", et quel meilleur statut que celui-ci ? Tu n'es pas belle, mais tu brilles. Et tu ne dois briller que pour moi, tout comme je ne dois briller que pour toi. Alors, ya Meriem, ton appréhension n'est maintenant plus un frein ! Quels sont les autres freins ? »

Elle pourrait me répondre alors, qu'elle a honte de sortir dehors avec...

Je lui dirais :

« Ya Meriem. Tu aurais du comprendre il y a maintenant des années que tu es déjà voilée ! Cette société t'a voilé la raison. Ne discerne-tu pas ? Ne discerne-tu pas que la femme aujourd'hui n'est autre qu'un support de consommation ? Une marionnette à la guise de la mode, à la guise des personnes vicieuses et pernicieuses qui égarent des gens d'ores-et-déjà égarés ? SûbhanAllâh ! Allâh nous a fait le magnifique présent de nous faire vivre cette époque de fitna, de vices et de tentations, sais-tu pourquoi, ya Meriem, c'est là une grande faveur du Tout Miséricordieux ? Parce que de fait, Il nous donne maintes et maintes occasions de lui prouver notre foi. Allâh n'éprouve-t-Il pas ceux qu'Il aime ? Aurais-tu préféré vivre à une époque où tout est simple pour les musulmans, sans épreuves, sans dureté ? Comment alors aurais-tu pu te distinguer ? Al-hamdullilâhi ! Quelle autre personne qu'une incensée, peut avoir honte d'être le symbole de l'humilité, de la pudeur, de la preservation de soi, du respect... ?

Ya Meriem, n'as-tu pas pris en considération ce hadith : "Viendra a vous des temps de patience. S'accrocher à la religion sera comme tenir des braises dans ses mains. Ceux qui oeuvrent auront alors la réponse de cinquante !" - "Cinquante d'entre eux ?" (dirent les Compagnons, qu'Allâh les agrée) - "Cinquante d'entre vous !" (repris le Prophète, sallalahû 'aleyhi wa salâm), rapporté par Abû Dawûd et At-Tirmidhî.

Ya Meriem, n'as-tu pas lu ce magnifique verset : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?" Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour, ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu, si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminun, 112-114)

Vois-tu, Ya Meriem, à quel point cette vie n'est que goutte d'eau dans l'océan ? Désires-tu, le jour du Jugement dernier, alors que tu auras le sentiment de n'avoir vécu que quelques heures sur terre, désires-tu être du nombre des perdantes ? Te rappelles-tu seulement ce que tu as fait il y a 10 jours ? Non. Ce n'était qu'un temps bref, un temps tout à fait insignifiant... devant Allâh, tu auras le même sentiment. Sauf que ce jour là, nulle possibilité de faire demi tour, nulle possibilité de refaire tes preuves. Aujourd'hui, tu es vivante et tu respires. Nous ne sommes d'aucune utilité pour Allâh, Allâh s'auto-suffit, Il n'a pas besoin de nous, mais Il t'a quand même fait la grâce de voir la lueur du jour ce matin, alors qu'Il aurait pu prendre ta vie cette nuit, sans aucun effort ? Sur 6 milliards, combien de millions de personnes prévoyaient un programme pour aujourd'hui, alors qu'Allâh les a rappelé à Lui cette nuit, sans indice, ni prévention ? Chaque jour est une Miséricorde, une bénédiction inespérée de pouvoir encore faire ses preuves, encore demander pardon...

Ya Meriem, ma tendre épouse, n'as-tu pas pris connaissance de ce hadith, où Allâh, qu'Il soit glorifé, nous dit : "Ô fils d'Adam ! Si tu M'invoques et que tu mets ton espoir en Moi, Je te pardonnerai tout ce que tu as fais, sans faire de cas ! Ô fils d'Adam ! Si tes péchés atteignent le niveau du ciel, puis si tu sollicites Mon pardon, Je te pardonnerai, sans faire de cas ! Ô fils d'Adam ! Si tu viens à Moi avec des péchés à la mesure de ce que contient la terre, puis que tu Me rencontres sans M'associer quiconque, Je t'apporterai son équivalent en pardon ! rapporté par At-Tirmidhi.

Vois-tu à quel point Allâh est Tout Pardonneur ? Ce matin, cet après-midi, ce moment dans mes bras, tous ces instants ne t'ont-ils pas été donnés gratuitement pour que aies encore l'occasion de demander pardon, et de prendre une résolution ? Sache qu'Allâh n'accepte plus le repentir lorsque l'agonie te saisit ya Meriem... et elle ne prévient pas.

Ma tendre épouse, n'aie pas honte de 'Aïcha, n'aie pas honte de Fatima, n'aie pas honte de Nafisah, qu'Allâh les bénisse ! »

Goutez, chères soeurs, au bonheur qui remplit un coeur, de prendre une résolution, peut être la résolution de votre vie ! Endormez-vous ce soir avec la réelle niya, la réelle intention d'agir dès demain !

Agissez entre amies, entre soeurs fillah. Allez sur internet, commandez le hijâb qui vous donne le sourire, faites des essayages à la maison, devant votre maman, vos soeurs, vos amies, et sortez enfin en tant qu'embassadrice de l'Islam ! Qu'importe les regards des gens, créés de terre, que dire plutôt du regard des Anges, qui vous bénissent ! d'Allâh, qui enfin, enfin, enfin, vous retrouve. Là est la vraie richesse !

N'attendez pas d'épouser votre futur mari in shâ Allâh pour le faire. Ce dialogue ci-dessus est imagé... Justement, obéissez à Allâh dès maintenant, pour qu'Il, de par Sa grâce et Sa volonté, vous offre le mari de vos rêves.

Vous espérez trouver un mari comme celui là... et nous espérons trouver une femme voilée. Les meilleures seront aux meilleurs, devenez meilleures, devenons meilleurs, et qu'Allâh bénisse nos unions.

Faites le sondage autour de vous, connaissez-vous une soeur qui porte le hijâb depuis des mois, et qui regrettent ? Toutes, sans exceptions, manifestent ensuite le regret de ne pas l'avoir porté plus tôt... Allez chères soeurs, faites le pas, ce n'est pas si dur que vous le pensez, Allâh n'impose rien d'impossible.

Rappelez-vous que cette vie ne dure que quelques heures...

Découvrez l'exceptionnelle As Sayyida Nafisah, ici : http://www.islamophile.org/spip/As-Sayyidah-Nafisah.html

Et notamment, les pieuses Femmes de l'Islam, vos modèles, ici : http://www.sajidine.com/vies/femmes-pieuses/introduction.php
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commentaires

F
ASSALAM ALEYKUM. MASHA ALLAH
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M
Assalam anleykum wa rahmatoullah wa barakatou<br /> <br /> MASHA ALLAHHHH
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